Un échantillon prélevé sur la boxeuse Cynthia Temitayo Ogunsemilore a révélé la présence d'une substance interdite, le furosémide, classé en catégorie S5 des diurétiques et agents masquants selon la liste des produits interdits de l’Agence mondiale antidopage (AMA), a annoncé l’ITA dans un communiqué.

L’athlète a été informée de cette situation et suspendue provisoirement jusqu’à la résolution de ce dossier, conformément au code antidopage mondial et aux règles antidopage du CIO en vigueur pour les Jeux de Paris-2024. Cela signifie qu'elle est interdite de compétition, d’entraînement ou de participation à toute activité durant les Jeux olympiques de Paris 2024.

L’échantillon a été collecté par les agents de l’ITA lors d’un contrôle hors compétition effectué jeudi à Paris, à la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux. Le résultat a été signalé par le laboratoire parisien accrédité par l’Agence mondiale antidopage le 27 juillet 2024, a précisé l’ITA.

La boxeuse a la possibilité de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) et peut également demander l’analyse de l’échantillon B prélevé lors du même contrôle.

Boxant dans la catégorie des -60 kg, Ogunselimore, âgée de 22 ans, devait faire ses débuts dans le tournoi olympique lundi.

Depuis le début des Jeux de Paris-2024, deux autres athlètes ont été exclus: la volleyeuse dominicaine Lisvel Eve Mejia, testée positive au furosémide lors de la dernière Ligue des nations, et le judoka irakien Sajjad Sehen, testé positif à des substances anabolisantes interdites (méthandiénone et boldénone).