Sahel : Bamako jette un pavé médiatique dans la mare algérienne
Selon Mali 24, Alger mènerait une diplomatie jugée opaque, opportuniste et alignée sur des intérêts qualifiés de néocoloniaux. Le journal affirme que l’Algérie « agit bien souvent comme servante de la France », expression choc reprise largement sur les réseaux sociaux maliens cette nuit.
Le média accuse en particulier Alger d’offrir un appui logistique et politique à certains groupes armés actifs dans le nord du Mali : structures présentées comme des rébellions mais accusées par Bamako de pratiques terroristes contre des civils. Toujours d’après le quotidien, plusieurs éléments de ces groupes trouveraient refuge de l’autre côté de la frontière, avec parfois – allégation sensible – des facilités promises en matière de statut ou de naturalisation.
Le texte place l’Algérie dans une position paradoxale : au lieu d’être un rempart, elle deviendrait une “arrière‑cour stratégique” pour des acteurs hostiles à la souveraineté malienne. La rupture décidée en janvier 2024 par les autorités de transition à Bamako de l’Accord de paix de 2015 (signé justement à Alger) est relue par Mali 24 comme un point de bascule.
Les relations Bamako–Alger n’ont jamais été totalement fluides : dossiers sahéliens complexes, fractures identitaires, rivalités d’influence et recomposition géopolitique après le retrait progressif de forces occidentales. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale récemment mise en avant au Mali est présentée par le média comme un instrument pour verrouiller la souveraineté interne et fermer la porte à ce qu’il qualifie d’ingérences.
L’article rapproche même la situation du rôle que joue, selon certains analystes régionaux, le Front Polisario dans un autre pan du Maghreb, suggérant un schéma d’espaces refuges. Ce parallèle, très chargé politiquement, est relayé sans preuve indépendante dans le papier.
Important : à ce stade, ces accusations restent des affirmations d’un média national malien. Aucune confirmation publique neutre ou enquête internationale n’a, pour l’instant, appuyé ces éléments. Prudence donc.
Le média accuse en particulier Alger d’offrir un appui logistique et politique à certains groupes armés actifs dans le nord du Mali : structures présentées comme des rébellions mais accusées par Bamako de pratiques terroristes contre des civils. Toujours d’après le quotidien, plusieurs éléments de ces groupes trouveraient refuge de l’autre côté de la frontière, avec parfois – allégation sensible – des facilités promises en matière de statut ou de naturalisation.
Le texte place l’Algérie dans une position paradoxale : au lieu d’être un rempart, elle deviendrait une “arrière‑cour stratégique” pour des acteurs hostiles à la souveraineté malienne. La rupture décidée en janvier 2024 par les autorités de transition à Bamako de l’Accord de paix de 2015 (signé justement à Alger) est relue par Mali 24 comme un point de bascule.
Les relations Bamako–Alger n’ont jamais été totalement fluides : dossiers sahéliens complexes, fractures identitaires, rivalités d’influence et recomposition géopolitique après le retrait progressif de forces occidentales. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale récemment mise en avant au Mali est présentée par le média comme un instrument pour verrouiller la souveraineté interne et fermer la porte à ce qu’il qualifie d’ingérences.
L’article rapproche même la situation du rôle que joue, selon certains analystes régionaux, le Front Polisario dans un autre pan du Maghreb, suggérant un schéma d’espaces refuges. Ce parallèle, très chargé politiquement, est relayé sans preuve indépendante dans le papier.
Important : à ce stade, ces accusations restent des affirmations d’un média national malien. Aucune confirmation publique neutre ou enquête internationale n’a, pour l’instant, appuyé ces éléments. Prudence donc.












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