Dans un contexte de tensions récurrentes entre Caracas et Washington, l’Iran a proposé sa coopération au Venezuela « dans tous les domaines », selon les autorités vénézuéliennes. Derrière la formule, se dessinent deux terrains privilégiés : l’énergie et la sécurité, avec une forte dimension géopolitique.
Caracas y voit un appui contre la “pression” américaine
L’Iran a exprimé son soutien au Venezuela dans son bras de fer avec les États-Unis, proposant une coopération renforcée que Caracas présente comme large, y compris sur les volets militaire et énergétique. Le geste n’est pas entièrement nouveau : depuis plusieurs années, Téhéran et Caracas entretiennent une relation étroite, nourrie par une même expérience des sanctions et par une volonté affichée de diversifier leurs partenariats hors de l’orbite américaine.
Sur le plan énergétique, l’intérêt est évident. Le Venezuela possède des réserves considérables mais fait face à des difficultés de production, d’entretien et d’accès à certains équipements. L’Iran, lui-même sous régime de sanctions, a développé des stratégies d’adaptation, de contournement logistique et de coopération bilatérale. Dans la pratique, l’aide peut se traduire par du conseil technique, des échanges de savoir-faire, des fournitures ciblées ou des mécanismes commerciaux alternatifs. Mais elle se heurte aussi à des limites : la surveillance financière, les risques juridiques et le coût logistique réduisent souvent l’ampleur réelle des promesses.
Le volet sécuritaire, évoqué dans les déclarations rapportées par Caracas, est politiquement plus explosif. Pour le Venezuela, afficher un partenariat avec l’Iran sert de signal : le pays n’est pas isolé, et il dispose d’appuis prêts à élargir la coopération au-delà de l’économie. Pour l’Iran, la séquence est également un message stratégique : dénoncer la pression américaine, s’ériger en partenaire de pays “sous contrainte” et projeter l’idée d’une solidarité entre États sanctionnés.
Reste une question centrale : que vaut cette offre sur le terrain ? L’histoire récente montre que ces rapprochements sont souvent plus efficaces comme instruments de communication géopolitique que comme solutions immédiates aux problèmes structurels. Toutefois, même une coopération limitée peut suffire à produire un effet de levier diplomatique, en renforçant la capacité de résistance symbolique et en complexifiant la stratégie de pression de Washington. En somme, l’annonce s’inscrit dans un jeu d’équilibres : alliance de circonstance, intérêt énergétique, posture politique, et calculs de dissuasion indirecte.
Sur le plan énergétique, l’intérêt est évident. Le Venezuela possède des réserves considérables mais fait face à des difficultés de production, d’entretien et d’accès à certains équipements. L’Iran, lui-même sous régime de sanctions, a développé des stratégies d’adaptation, de contournement logistique et de coopération bilatérale. Dans la pratique, l’aide peut se traduire par du conseil technique, des échanges de savoir-faire, des fournitures ciblées ou des mécanismes commerciaux alternatifs. Mais elle se heurte aussi à des limites : la surveillance financière, les risques juridiques et le coût logistique réduisent souvent l’ampleur réelle des promesses.
Le volet sécuritaire, évoqué dans les déclarations rapportées par Caracas, est politiquement plus explosif. Pour le Venezuela, afficher un partenariat avec l’Iran sert de signal : le pays n’est pas isolé, et il dispose d’appuis prêts à élargir la coopération au-delà de l’économie. Pour l’Iran, la séquence est également un message stratégique : dénoncer la pression américaine, s’ériger en partenaire de pays “sous contrainte” et projeter l’idée d’une solidarité entre États sanctionnés.
Reste une question centrale : que vaut cette offre sur le terrain ? L’histoire récente montre que ces rapprochements sont souvent plus efficaces comme instruments de communication géopolitique que comme solutions immédiates aux problèmes structurels. Toutefois, même une coopération limitée peut suffire à produire un effet de levier diplomatique, en renforçant la capacité de résistance symbolique et en complexifiant la stratégie de pression de Washington. En somme, l’annonce s’inscrit dans un jeu d’équilibres : alliance de circonstance, intérêt énergétique, posture politique, et calculs de dissuasion indirecte.












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