Auditionné dans l’après-midi, le club n’a pas réussi à convaincre la DNCG de lever les sanctions prononcées à titre conservatoire en novembre dernier, notamment la menace de descente en deuxième division.

Malgré les déclarations rassurantes de son propriétaire, l'Américain John Textor, qui affirmait avoir effectué les investissements nécessaires pour redresser la situation financière, les arguments présentés n’ont pas suffi. « Nous avons réalisé plusieurs investissements ces dernières semaines. Tout est en ordre sur le plan financier », déclarait récemment le président du groupe Eagle Football Holdings, maison-mère de l’OL.

Cette décision marque un tournant historique pour l’un des clubs les plus prestigieux de France.

• Sept titres consécutifs
  L’OL détient le record de championnats de France remportés consécutivement : sept entre 2002 (son tout premier sacre) et 2008, avec un doublé Coupe-Championnat lors de cette dernière année.

• 36 saisons parmi l’élite
  Depuis sa remontée en première division en 1989, sous la présidence de Jean-Michel Aulas, l’OL n’avait jamais quitté la Ligue 1. Seul le Paris Saint-Germain, jamais relégué depuis 1974, faisait mieux en termes de longévité parmi les clubs de l’élite.

• Présence sur la scène européenne
  Le club rhodanien a disputé 33 campagnes européennes, dont deux demi-finales de Ligue des champions (2010 et 2020), une de Coupe des coupes en 1964, et une de Ligue Europa en 2017.

• Un long passage à vide
  Le dernier titre majeur de l’OL remonte à 2012, avec une victoire en Coupe de France. Depuis, le club a enchaîné 13 saisons sans trophée, échouant notamment en finale de la Coupe de France 2024 face au PSG (2-1).

Malgré une qualification acquise sur le terrain pour la prochaine Ligue Europa, grâce à une 6ᵉ place en championnat, l’avenir européen du club est désormais incertain. L’OL peut encore faire appel de la décision, mais si la relégation est confirmée, sa place en Ligue 1 reviendrait au Stade de Reims, battu en barrages par le FC Metz.

Cette relégation, si elle est entérinée, marquera une rupture brutale dans l’histoire moderne du club lyonnais, autrefois référence en matière de gestion et de performance.