Selon les chiffres révélés, chaque requête adressée à ChatGPT, le célèbre chatbot d'OpenAI, consomme en moyenne 0,34 Wh d'électricité. Sachant que le système reçoit près d'un milliard de requêtes par jour, cela représente une consommation annuelle de 310 GWh, soit l'équivalent de la consommation électrique de 3 millions de personnes en Éthiopie.

Face à cette réalité, l'agence onusienne estime qu'il est possible de diminuer la facture énergétique de l'IA jusqu'à 90% en misant sur des modèles plus petits et spécialisés, plutôt que sur des architectures générales énergivores. L'idée serait également d'encourager les utilisateurs à formuler des questions plus concises, afin d'optimiser les ressources mobilisées.

Cette approche permettrait non seulement de réduire l'empreinte carbone de l'IA, mais aussi d'en améliorer l'efficacité et la durabilité à long terme. En se concentrant sur des modèles dédiés à des tâches spécifiques, l'intelligence artificielle gagnerait en pertinence tout en limitant sa consommation électrique.

Une piste de réflexion d'autant plus pertinente que les besoins en IA ne cessent de croître, avec des applications toujours plus nombreuses dans des domaines variés. En promouvant les petits modèles spécialisés, l'Unesco entend contribuer à rendre l'intelligence artificielle plus durable et accessible à tous.