Bruxelles sous choc : Federica Mogherini arrêtée pour fraude présumée
Selon les premières informations, Mogherini est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans l’utilisation illégale d’environ 15 millions de dollars de fonds européens. Les enquêteurs belges ont procédé à son arrestation à Bruxelles dans le cadre d’une opération coordonnée au niveau européen.
Les accusations portent sur un possible détournement ou une mauvaise allocation de financements destinés à des programmes extérieurs. À ce stade, aucune précision officielle n’a filtré sur la nature exacte des transactions concernées. Cette affaire est déjà présentée comme l’une des enquêtes les plus lourdes ouvertes par les institutions européennes depuis plusieurs années.
Mogherini n’est pas une actrice politique mineure. Pendant son mandat, elle a été au centre de plusieurs crises géopolitiques, négociations internationales et tensions diplomatiques.
L’épisode le plus marquant pour le Maroc reste la crise de 2016, quand Rabat avait suspendu ses relations avec l’UE pour protester contre une décision de la Cour européenne liée à l’accord agricole. À l’époque, l’ex-ministre marocain des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar avait dénoncé une décision politique “inacceptable”.
La crise avait duré plusieurs semaines, mettant à rude épreuve les relations Rabat–Bruxelles.
L’arrestation de Mogherini fait donc l’effet d’un séisme : elle touche une personnalité ayant représenté l’équilibre diplomatique européen, notamment au sud de la Méditerranée. Pour l’heure, l’EPPO garde le silence sur les détails de l’enquête. Ce type de dossier implique plusieurs juridictions et nécessite des vérifications financières approfondies.
Les enquêteurs poursuivent leurs analyses et Mogherini pourrait être entendue à plusieurs reprises dans les prochains jours. Il faudra désormais surveiller : les charges formelles retenues par l’EPPO, les implications éventuelles dans des programmes extérieurs et la réaction officielle des institutions européennes. Un tournant potentiellement historique, qui pourrait rebattre les cartes de la gouvernance et de la transparence au sein de l’Union.












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