Aujourd’hui, l’IA peut répondre.
Knuth rappelle que le simple fait d’écrire un programme oblige à savoir exactement ce que l’on fait. Avec une machine, il n’y a pas de place pour « à peu près ». Programmer, c’est clarifier sa pensée. C’est penser juste. Cette exigence de précision est ce qui forme l’esprit. Lorsque nous déléguons trop tôt cette étape à l’IA, nous perdons ce processus – nous perdons la construction même de l’intelligence.
L’enseignant n’est plus un distributeur de connaissances – ce rôle est aujourd’hui assumé par les réseaux, les plateformes, les moteurs. Mais il reste le gardien du sens : celui qui aide à structurer, à interroger, à comprendre. Former aujourd’hui, c’est apprendre à poser un problème, distinguer l’essentiel de l’accessoire, construire un raisonnement, justifier une étape, reconnaître une erreur. Tout cela, l’IA ne le fait que si l’esprit humain le pilote.
Nous parlons souvent de souveraineté numérique.
L’IA peut accélérer, optimiser, soutenir. Elle peut calculer mieux que nous. Mais penser, structurer, donner du sens, relier, transmettre – cela reste humain.
L’intelligence – la vraie – ne se délègue pas.
Par Dr Az-Eddine Bennani












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