Essaouira, la perle de l’Atlantique, a accueilli du 23 au 26 avril 2025 la 3ème édition des Rencontres du Cinéma Italien – La Dolce Vita à Mogador, un événement qui a transformé la cité des Alizés en véritable capitale méditerranéenne du 7ème art. Sous la houlette de Laura Delli Colli et Giorgio Gosetti, cette édition a brillé par une programmation audacieuse et féminine, confirmant son rôle de passerelle culturelle entre le Maroc et l’Italie.  

Cette année, le festival a mis à l’honneur les réalisatrices italiennes : 11 des 13 films présentés étaient signés par des femmes, offrant une plongée dans des récits empreints de sensibilité et d’audace. Parmi les moments forts, le documentaire inédit sur Virna Lisi, véritable icône du cinéma italien, a ému aux larmes un public conquis. Autre perle de cette édition, le film "Womeness" d’Yvonne Sciò, qui dresse des portraits inspirants de femmes d’exception, a suscité des débats passionnants dans les allées du festival.

Le festival n’a pas seulement brillé par ses projections. Il a également renouvelé son engagement envers la jeunesse marocaine, notamment à travers des masterclass et des projections pédagogiques à l’établissement Hassania 2, où les élèves ont pu découvrir la magie du cinéma tout en s’initiant à l’écriture de scénario. La projection d’un court-métrage réalisé par les élèves eux-mêmes a clôturé l’événement sur une note d’espoir et de créativité.  

Les Souiris et les visiteurs ont répondu présents, remplissant les salles et faisant de cet événement un succès retentissant. Sur les réseaux sociaux, les échos sont unanimes : "Un festival qui sublime Essaouira et nous transporte en Italie", commente une internaute. La presse, elle aussi, salue l’audace d’un festival qui, malgré sa jeunesse, s’impose comme un rendez-vous incontournable du calendrier culturel marocain.

Ce succès est d’autant plus remarquable qu’il s’inscrit dans un contexte où la culture devient un vecteur de dialogue interculturel. À l’image du Festival Gnaoua et Musiques du Monde, ces Rencontres du Cinéma Italien confirment qu’Essaouira reste un carrefour où les arts transcendent les frontières.

Avec une programmation riche, des débats stimulants et une ambiance chaleureuse, La Dolce Vita à Mogador a offert une expérience unique. Pour les cinéphiles, c’est un rendez-vous à ne pas manquer l’année prochaine. Pour les curieux, c’est l’occasion de découvrir un cinéma italien qui, loin des clichés, réinvente ses codes et dialogue avec le monde.