La proposition, initiée par le club des Bohemians de Dublin, a reçu le soutien d’une large majorité des délégués, dépassant le seuil requis de 50 %. Selon la FAI, l’initiative repose sur deux principaux griefs :
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l’organisation de clubs israéliens dans les territoires palestiniens occupés sans accord préalable de la Fédération palestinienne de football ;
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le manquement présumé de la Fédération israélienne à appliquer une politique antiraciste efficace.
Dans un communiqué, la FAI a précisé qu’elle demanderait également à l’UEFA de définir des critères clairs et transparents pour les suspensions ou exclusions d’associations membres, afin d’assurer « un traitement équitable pour tous ».
Le comité exécutif de l’UEFA doit se réunir le 3 décembre prochain à Nyon, en Suisse, pour examiner plusieurs dossiers disciplinaires et réglementaires, dont celui-ci.
Cette démarche survient alors que le Conseil de la FIFA a récemment réaffirmé sa position de neutralité, appelant les fédérations à privilégier le dialogue et la paix plutôt que des sanctions.
Israël, actuellement troisième de son groupe de qualification pour la Coupe du monde 2026, doit encore disputer un dernier match face à la Moldavie, le 16 novembre.
Le mois dernier, l’UEFA avait suspendu un premier vote sur une éventuelle exclusion d’Israël, à la suite d’une initiative diplomatique conjointe du président américain Donald Trump et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visant à relancer les discussions de paix autour du conflit à Gaza, qui entre dans sa deuxième année.












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