Le salon aéronautique de Dubaï sert de vitrine internationale au chasseur furtif russe Su-57, fleuron de l'industrie militaire de Moscou. Cette présentation s'inscrit dans une stratégie d'exportation ambitieuse visant à concurrencer les avions occidentaux de même génération. Le Su-57, entré en service dans l'armée russe en 2020, représente l'aboutissement de décennies de recherche en technologies furtives et de supériorité aérienne.

L'appareil se distingue par sa signature radar réduite, sa motorisation puissante et son arsenal d'armements avancés. Les responsables russes mettent en avant ses capacités de supériorité aérienne, d'attaque au sol et de reconnaissance. La démonstration à Dubaï vise à convaincre les pays partenaires traditionnels de la Russie, notamment au Moyen-Orient et en Asie, de l'intérêt opérationnel de cet avion.

Le contexte géopolitique actuel pose cependant des défis significatifs à l'exportation du Su-57. Les sanctions internationales contre la Russie compliquent les transactions et limitent l'accès à certaines technologies. De plus, la concurrence avec le F-35 américain et le Rafale français reste féroce, ces appareils bénéficiant d'une plus longue expérience opérationnelle et de soutiens logistiques établis.

Malgré ces obstacles, la Russie mise sur des partenariats technologiques et des conditions financières attractives pour séduire d'éventuels clients. La participation au salon de Dubaï permet également de tester la réception internationale face aux récents développements géopolitiques. Cette démarche commerciale s'inscrit dans une stratégie plus large de positionnement de la Russie comme alternative crédible aux fournisseurs occidentaux d'armement.