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La cheffe de cabinet de Trump piégée par un clonage vocal IA, le FBI enquête


Rédigé par Redaction le Mardi 3 Juin 2025

Le FBI enquête sur un clonage vocal d’IA visant Susie Wiles, proche de Trump. Une affaire qui alerte sur les dangers croissants de la désinformation algorithmique.



Qui parle vraiment ? Qui commande ? Qui croit-on ?

Washington, juin 2025 – L’affaire pourrait sembler banale, presque anecdotique, si elle ne touchait pas le cœur du dispositif politique de Donald Trump. Susie Wiles, cheffe de cabinet et stratège politique de longue date de l’ex-président, aurait été piégée par un clonage vocal réalisé par intelligence artificielle, déclenchant une enquête fédérale menée par le FBI. À l’heure où la frontière entre réel et manipulation numérique se brouille, l’affaire Wiles pourrait devenir un précédent juridique et politique majeur aux États-Unis.

C’est une conversation téléphonique, apparemment anodine, qui a mis le feu aux poudres. Une voix identique à celle de Donald Trump aurait contacté un collaborateur de Susie Wiles, lui donnant de "nouvelles instructions urgentes" sur un agenda politique interne. Ce n’est qu’après vérifications que le camp Trump a réalisé que Donald Trump n’avait jamais passé cet appel. La voix, pourtant reconnaissable entre mille, était un deepfake vocal ultra-réaliste, généré par une IA sophistiquée et diffusée par une ligne non traçable.

Alerté par l’équipe Trump, le FBI a ouvert une enquête fédérale, selon plusieurs sources proches du dossier. Objectif : identifier l’origine de cette tentative d’usurpation et déterminer s’il s’agit d’un acte isolé de désinformation ou d’une attaque organisée visant à semer la confusion à haut niveau.

Le porte-parole du FBI n’a pas souhaité commenter l’affaire, mais a confirmé que le Bureau traitait désormais les menaces liées aux deepfakes vocaux comme des cyberattaques potentielles. Le cas Wiles tombe à un moment critique, à quelques mois des élections présidentielles de 2026, et relance le débat sur les risques systémiques posés par les IA génératives.

Depuis 2023, les logiciels de clonage vocal se sont multipliés, souvent en open-source, permettant à quiconque de reproduire la voix de n’importe quelle personnalité publique avec quelques secondes d’enregistrement audio. Le danger est tel que plusieurs gouvernements, y compris celui des États-Unis, planchent sur des lois pour encadrer l’usage de ces technologies.

Mais comme le souligne Nina Jankowicz, spécialiste de la désinformation, « la technologie évolue plus vite que le droit. L’affaire Wiles en est une démonstration brutale. »

Cette tentative de manipulation jette un sérieux doute sur la capacité du système politique à faire face à la guerre cognitive. Qui parle vraiment ? Qui commande ? Qui croit-on ?

Le camp Trump crie déjà au sabotage, certains évoquent même une opération étrangère. Mais quelle que soit l’origine de l’attaque, le vrai danger est ailleurs : c’est la confiance dans la parole publique elle-même qui est en jeu.

Et si cette affaire n’était qu’un écran de fumée ? Dans un climat de méfiance généralisée, la victimisation médiatique d’une proche de Trump pourrait aussi servir de levier politique. Qui a intérêt à crier au loup si ce n’est celui qui veut redorer son image d’outsider menacé ? L’IA, dans ce jeu trouble, devient autant une menace réelle… qu’un alibi pratique.

 

Le FBI enquête sur un clonage vocal d’IA visant Susie Wiles, proche de Trump. Une affaire qui alerte sur les dangers croissants de la désinformation algorithmique.






Mardi 3 Juin 2025

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