Du 19 au 22 novembre, la 12ᵉ édition de Visa For Music a transformé Rabat en un carrefour culturel vibrant, tandis que Guelmim a célébré le 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, et Casablanca s'apprête à accueillir la cinquième édition du festival "Jadba wa Kalam". Ces manifestations, riches en diversité et en créativité, renforcent l'identité culturelle du Maroc tout en mettant en lumière ses artistes et son patrimoine.
Visa For Music : un festival de rencontres et de créations
Depuis son ouverture au Théâtre national Mohammed V, Visa For Music s'impose comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de musique. L'événement a débuté dans une ambiance festive et solennelle, rassemblant artistes, professionnels et invités internationaux. La parade d'ouverture, reliant le Musée d’art moderne et contemporain au théâtre, a métamorphosé le centre-ville en une vaste scène musicale. La première soirée a posé le ton d'une édition placée sous le signe du métissage et de la création.
Cette année, Visa For Music met un accent particulier sur les artistes des pays africains lusophones, célébrant leurs 50 ans d’indépendance. Des hommages ont été rendus à des figures majeures comme Sékouba Diabaté, Didier Awadi et Moulay Ahmed Alaoui, soulignant l'importance de la mémoire et de la transmission dans le paysage musical africain. L'événement se déroule dans un esprit de collaboration Sud-Sud, offrant une plateforme aux artistes qui façonnent les musiques contemporaines du continent.
Les journées suivantes ont été marquées par des débats, des ateliers et des master classes, abordant des thèmes variés allant de la création numérique à la régie son et lumière. Ces sessions ont confirmé le rôle de Visa For Music comme un espace de formation et de mise en réseau, essentiel pour les professionnels de la musique. Ce festival n'est pas seulement une vitrine artistique, mais également un lieu de réflexion sur l'avenir des musiques africaines et diasporiques.
Cette année, Visa For Music met un accent particulier sur les artistes des pays africains lusophones, célébrant leurs 50 ans d’indépendance. Des hommages ont été rendus à des figures majeures comme Sékouba Diabaté, Didier Awadi et Moulay Ahmed Alaoui, soulignant l'importance de la mémoire et de la transmission dans le paysage musical africain. L'événement se déroule dans un esprit de collaboration Sud-Sud, offrant une plateforme aux artistes qui façonnent les musiques contemporaines du continent.
Les journées suivantes ont été marquées par des débats, des ateliers et des master classes, abordant des thèmes variés allant de la création numérique à la régie son et lumière. Ces sessions ont confirmé le rôle de Visa For Music comme un espace de formation et de mise en réseau, essentiel pour les professionnels de la musique. Ce festival n'est pas seulement une vitrine artistique, mais également un lieu de réflexion sur l'avenir des musiques africaines et diasporiques.
Guelmim : célébration de l'histoire et de l'unité
Parallèlement, du 2 au 6 novembre, Guelmim a vibré au rythme des festivités célébrant le 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte. Cette ville, souvent appelée la « porte du Sahara », s'est métamorphosée en une scène ouverte où se mêlaient concerts, expositions et démonstrations aériennes. Ces célébrations, soutenues par la Wilaya de Guelmim-Oued Noun et le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ont rappelé l'importance de cet événement historique pour le Maroc.
Les festivités ont non seulement honoré l'héritage de la Marche Verte, mais ont également renforcé les valeurs d'unité et de fidélité au sein de la population. Les concerts de Maâlem Hamid El Kasri et d'autres artistes ont permis de mêler sonorités traditionnelles et modernes, créant une atmosphère festive et conviviale. Le point culminant a été marqué par un spectacle pyrotechnique et une démonstration aérienne, illuminant le ciel de Guelmim et célébrant un Maroc tourné vers l'avenir tout en honorant son passé.
Les festivités ont non seulement honoré l'héritage de la Marche Verte, mais ont également renforcé les valeurs d'unité et de fidélité au sein de la population. Les concerts de Maâlem Hamid El Kasri et d'autres artistes ont permis de mêler sonorités traditionnelles et modernes, créant une atmosphère festive et conviviale. Le point culminant a été marqué par un spectacle pyrotechnique et une démonstration aérienne, illuminant le ciel de Guelmim et célébrant un Maroc tourné vers l'avenir tout en honorant son passé.
Casablanca : patrimoine et créativité au festival "Jadba wa Kalam"
Du 21 au 23 novembre, Casablanca accueillera la cinquième édition du festival "Jadba wa Kalam", qui célèbre l'héritage culturel marocain. Cette édition spéciale rend hommage à Othmane Ben Ali Allah, un professeur dont l'impact sur la culture marocaine est inestimable. Le festival, soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, mettra en avant une variété d'artistes et d'événements, où la poésie rencontrera la musique, et le théâtre croisera le septième art.
Des performances de musique gnawa et ghayouani, des tables rondes et des projections de films documentaires permettront d'explorer la richesse du patrimoine immatériel marocain. La présence de jeunes artistes et de professionnels de la culture témoigne de la vitalité de la scène artistique marocaine. Le festival vise également à documenter ce patrimoine dans le monde numérique, rendant hommage à la tradition tout en l'adaptant aux nouvelles technologies.
Le festival débutera avec une performance de musique gnawa par la troupe du maître Abdel Rahim Ougsal, qui sera honoré aux côtés du professeur Rachid Soussi Al-Alawi, ancien directeur du complexe culturel Kamal Zebdi, et du poète et plasticien Abou Chama Nour Eddine Hanif. La cérémonie d'ouverture sera animée par l'animateur Youssef Arika. Comme à chaque édition, le festival mettra en avant une initiative jeune visant à documenter le patrimoine immatériel dans le monde numérique. Cette année, le choix s'est porté sur le professeur Ahmed Hamza Mernich, responsable de la page officielle "Gnawa Journey" sur Instagram.
La deuxième soirée, dédiée à la musique ghayouani, comprendra une table ronde sous le thème "La chanson ghayouani entre continuité et renouveau", animée par le journaliste Arabi Riad. Les festivités se termineront le troisième jour par une soirée poétique et musicale intitulée "Soirée de fidélité à la mémoire du poète décédé Abdel Karim Al-Mahi", avec la participation des poètes Abderrahim Batma, Idriss Belattar et Aziz Bensad, accompagnés d'un groupe de narrateurs. Un film documentaire intitulé "Al-Mahi... Al-Raqid" réalisé par Abdullah Al-Sardaoui sera également projeté, retraçant la vie du défunt.
Des performances de musique gnawa et ghayouani, des tables rondes et des projections de films documentaires permettront d'explorer la richesse du patrimoine immatériel marocain. La présence de jeunes artistes et de professionnels de la culture témoigne de la vitalité de la scène artistique marocaine. Le festival vise également à documenter ce patrimoine dans le monde numérique, rendant hommage à la tradition tout en l'adaptant aux nouvelles technologies.
Le festival débutera avec une performance de musique gnawa par la troupe du maître Abdel Rahim Ougsal, qui sera honoré aux côtés du professeur Rachid Soussi Al-Alawi, ancien directeur du complexe culturel Kamal Zebdi, et du poète et plasticien Abou Chama Nour Eddine Hanif. La cérémonie d'ouverture sera animée par l'animateur Youssef Arika. Comme à chaque édition, le festival mettra en avant une initiative jeune visant à documenter le patrimoine immatériel dans le monde numérique. Cette année, le choix s'est porté sur le professeur Ahmed Hamza Mernich, responsable de la page officielle "Gnawa Journey" sur Instagram.
La deuxième soirée, dédiée à la musique ghayouani, comprendra une table ronde sous le thème "La chanson ghayouani entre continuité et renouveau", animée par le journaliste Arabi Riad. Les festivités se termineront le troisième jour par une soirée poétique et musicale intitulée "Soirée de fidélité à la mémoire du poète décédé Abdel Karim Al-Mahi", avec la participation des poètes Abderrahim Batma, Idriss Belattar et Aziz Bensad, accompagnés d'un groupe de narrateurs. Un film documentaire intitulé "Al-Mahi... Al-Raqid" réalisé par Abdullah Al-Sardaoui sera également projeté, retraçant la vie du défunt.
Une fête de l’unité à Casablanca
Enfin, le 22 novembre, la Moroccan Association of Music (MAM) organisera une soirée musico-culturelle au Studio des Arts Vivants de Casablanca, intitulée « Aux Rythmes d’un Maroc Uni ». Cet événement, sous le patronage du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, mettra en lumière la richesse du patrimoine musical marocain. Des artistes emblématiques, tels que Sanaa Marahati et l'Orchestre Mohamed Al Arbi Tamsamani, célébreront l'unité nationale à travers la musique.
Cet événement souligne l'importance de la musique comme vecteur de rassemblement et de réflexion sur l'identité plurielle du Maroc. La MAM s'engage à préserver et promouvoir la musique marocaine dans toutes ses formes, rappelant que lorsque les voix du Maroc s’unissent, c’est tout un peuple qui se souvient et s’élève.
À travers ces événements, le Maroc démontre sa capacité à rassembler les générations autour de valeurs communes, tout en affirmant son identité culturelle sur la scène internationale. Ces manifestations, chacune à leur manière, illustrent la vitalité et la diversité d'une culture en constante évolution, prête à embrasser l'avenir tout en honorant son riche passé.
Cet événement souligne l'importance de la musique comme vecteur de rassemblement et de réflexion sur l'identité plurielle du Maroc. La MAM s'engage à préserver et promouvoir la musique marocaine dans toutes ses formes, rappelant que lorsque les voix du Maroc s’unissent, c’est tout un peuple qui se souvient et s’élève.
À travers ces événements, le Maroc démontre sa capacité à rassembler les générations autour de valeurs communes, tout en affirmant son identité culturelle sur la scène internationale. Ces manifestations, chacune à leur manière, illustrent la vitalité et la diversité d'une culture en constante évolution, prête à embrasser l'avenir tout en honorant son riche passé.












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