Al Quaraouiyine : la science au service de la foi, jamais l’inverse
L’IA peut aider à organiser l’information, mais elle ne doit jamais façonner la parole. Car la Parole, en islam, est souffle divin, non donnée numérique.
Le soufisme comme rempart à la déshumanisation
Elle reproduit, amplifie et parfois pervertit des données sans discernement spirituel. Vouloir lui confier des fonctions religieuses – prêcher, conseiller, enseigner le Coran ou interpréter les hadiths reviendrait à remplacer la conscience par le calcul, le souffle par le signal. Ce serait, à terme, une négation de la baraka (bénédiction), de la niyya (intention sincère) et du tawhid (unicité de Dieu).
L’IA n’est pas neutre : elle porte les valeurs de ceux qui la conçoivent
Vers une vigilance éthique et spirituelle
L’islam n’a pas besoin d’être “augmenté” par l’intelligence artificielle. Il a besoin d’être vécu, compris et transmis dans la sincérité du cœur et la rigueur de l’esprit comme l’ont fait avant nous les savants d’Al Quaraouiyine et les maîtres soufis de notre terre bénie.
Par Dr Az-Eddine Bennani : Auteur de "L’intelligence artificielle au Maroc – Souveraineté, inclusion et transformation systémique".












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