Vivre la compétition “de l’intérieur”
À quelques jours du coup d’envoi, Lartiste a choisi de poser ses valises à quelques centaines de mètres du stade Al Barid, souhaitant suivre la compétition de près. S’il ne prévoit pas d’assister à tous les matchs depuis les tribunes, il veut être au cœur de la ferveur populaire, dans les rues et les cafés de Rabat.
« La CAN, je vais la sentir. Rabat va exploser de joie. Ici, quand il y a fête, c’est vraiment la fête ! » confie-t-il. Il suivra les rencontres à la télévision pour analyser les ralentis, tout en profitant des fan zones où il pourrait même se produire.
Autrefois très visible avec ses voitures customisées aux couleurs du Maroc, Lartiste promet cette fois une présence plus discrète : « J’étais trop repérable. Là, je veux me mélanger aux gens, vivre cette communion. »
Optimisme et préparation du tournoi
« Il dégage une sérénité incroyable. Le Maroc est prêt. Cette CAN, c’est un test grandeur nature avant la Coupe du monde 2030 », estime-t-il.
Le Maroc doit viser le titre… avec humilité
Pour Lartiste, seule la victoire est envisageable : « C’est le trophée ou la déception. On vient de très haut après 2022 et après la victoire des U20 en Coupe du monde. Mais attention à ne pas tomber dans la facilité. Le danger, c’est de croire que c’est déjà gagné. »
Il met en garde contre tout excès de confiance, notamment pour le match d’ouverture face aux Comores : « Il faut respecter chaque adversaire. »
Focus sur les joueurs et la jeunesse marocaine
Selon Lartiste, le milieu de terrain sera la clé du tournoi. Il place beaucoup d’espoir en Azzedine Ounahi, qu’il considère comme un “petit frère”, et qui doit assumer davantage de responsabilités : « Il a tout le talent pour être le patron du jeu. »
Il mise également sur la jeunesse, notamment Bilal El Khannouss, Ben Seghir et Saibari, et ne tarit pas d’éloges sur Hamza Igamane : « C’est une mobylette de Témara ! Un petit Ronaldo. Une énergie folle. Quand on fait confiance au vivier local, voilà ce qui arrive. »
Lartiste souligne le rôle emblématique de Achraf Hakimi, véritable porte-drapeau de la jeunesse : « Tout le monde porte son maillot. Quand il s’est blessé, on était 40 millions à ressentir la douleur. »
Regragui, un leader exigeant mais charismatique
S’il reconnaît que le sélectionneur national peut paraître abrupt avec les médias, Lartiste le compare aux “grands caractères” du football mondial comme Guardiola, Mourinho ou Klopp :
« Les grands ont souvent une part d’arrogance. Je classe Regragui parmi eux. Mais la priorité, c’est la cohésion. »
Il ressent une “frustration positive” après le parcours héroïque du Maroc au Qatar : « On s’est dit qu’on aurait pu aller au bout. Maintenant, on rêve plus grand. Avec les U20 champions du monde, on peut viser loin en 2030. »
Une bande-son pour la CAN
« C’est un morceau très énergique, qui mélange arabe, amazigh, anglais, français… C’est une manière de parler à toute l’Afrique et de montrer notre culture. »












L'accueil

















