Mark Carney a déclaré lors d'une conférence de presse à Ottawa que le Canada envisageait de reconnaître l'État de Palestine lors de la 80ᵉ session de l'Assemblée générale de l'ONU. Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une volonté de soutenir une solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
 

Carney a souligné que le niveau de souffrance humaine à Gaza est "intolérable", et que cette reconnaissance vise à préserver la possibilité d'une solution viable. En reconnaissant l'État de Palestine, le Canada rejoint ainsi d'autres pays comme la France et le Royaume-Uni qui ont pris des mesures similaires.

 

La décision canadienne repose sur une conviction de longue date en faveur d'une solution à deux États, un État palestinien indépendant et viable vivant en paix avec Israël. Mark Carney a évoqué l'engagement du président palestinien Mahmoud Abbas à mener des réformes, notamment l'organisation d'élections générales en 2026.
 

Cependant, cette annonce a été immédiatement condamnée par Israël, qui considère cette reconnaissance comme un obstacle aux négociations. Donald Trump a également averti que cette démarche compliquerait les discussions sur les droits de douane, soulignant les implications économiques potentielles de cette décision.

 

La réaction israélienne a été ferme, qualifiant cette annonce de "préjudiciable" aux efforts de paix. En revanche, Mahmoud Abbas a salué la décision du Canada comme "courageuse" et "historique", affirmant qu'elle pourrait aider à sauver la solution à deux États.
 

La reconnaissance de l'État de Palestine par le Canada marque un tournant significatif dans la politique étrangère canadienne et pourrait influencer les relations internationales au Moyen-Orient. Alors que le conflit israélo-palestinien continue de perdurer, cette décision soulève des questions sur l'avenir des négociations et la possibilité d'une paix durable. Les mois à venir seront cruciaux pour observer comment cette initiative sera accueillie par les différentes parties prenantes.