Entre les mosaïques du zellige et les plis élégants du caftan, le Maroc vient de franchir une étape cruciale pour défendre son héritage culturel. Lundi, à Genève, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, a signé un protocole d’accord avec Daren Tang, Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Cet accord marque un tournant dans la reconnaissance juridique du patrimoine marocain, souvent convoité et parfois pillé sur la scène internationale.  

Le Maroc et l’OMPI s’unissent pour protéger le patrimoine culturel

Ce partenariat avec l’OMPI ne se limite pas à une simple signature. Il s’agit d’une alliance stratégique pour protéger légalement des éléments emblématiques de notre culture, comme le caftan et le zellige, déjà inscrits auprès de l’UNESCO. Si l’UNESCO offre une reconnaissance culturelle, l’OMPI apporte une dimension juridique indispensable pour plaider contre le pillage ou l’exploitation non autorisée.  

Mais ce n’est pas tout. L’accord vise également à renforcer les capacités du Bureau Marocain des Droits d’Auteur (BMDA) et à explorer des concepts juridiques novateurs comme le droit de suite ou le droit de copie. Dans un contexte où l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies redéfinissent les industries culturelles, le Maroc cherche à rester à la pointe.

Et ce n’est pas un hasard si le ministre mentionne l’industrie du jeu vidéo, un domaine où musique, graphisme et storytelling se croisent pour créer des œuvres à forte composante culturelle. Une nouvelle frontière que le Maroc semble prêt à explorer.  

Une étape clé pour le Maroc

Cet accord avec l’OMPI est bien plus qu’une formalité. Il représente une avancée majeure pour la préservation et la valorisation du patrimoine marocain. Entre le caftan, le zellige et les nouvelles industries culturelles, le Maroc affirme sa volonté de protéger ce qui fait son identité.