Le Salon National de l’Artisanat du Bénin, qui se tient jusqu’au 31 août, accueille une délégation marocaine menée par Abderrahim Zemzami, président de la Chambre d’Artisanat de Rabat-Salé-Kénitra. Objectif ? Partager notre expertise, échanger avec les artisans locaux et renforcer la visibilité de l’artisanat marocain sur les marchés régionaux et internationaux.  

Avec ses 150 stands, dont 20 dédiés aux pays étrangers, cette édition met en lumière les défis et enjeux de l’artisanat africain. Le thème, "Artisanat béninois : défis et enjeux de la labellisation et de la certification des produits artisanaux", résonne aussi pour le Maroc, où l’artisanat est un pilier culturel et économique.  

Le Maroc ne vient pas les mains vides. De l’élégance du zellige au raffinement du cuir, en passant par les tapis berbères et les bijoux en argent, nos artisans apportent un morceau de notre patrimoine à Cotonou. Ce salon est une vitrine parfaite pour montrer que l’artisanat marocain, ce n’est pas juste des objets, mais une histoire, un héritage et surtout un art qui évolue avec le temps.  

Ces échanges ne sont pas qu’esthétiques : ils sont stratégiques. Le ministre béninois des Petites et Moyennes Entreprises, Modeste Tihounté Kerekou, a salué la participation marocaine et souligné l’importance de ces collaborations pour booster l’artisanat africain. En clair, le Maroc joue le rôle du grand frère, partageant ses techniques et son savoir-faire pour aider les artisans béninois à conquérir les marchés internationaux.  

Ce salon n’est pas qu’une expo : c’est une rencontre, un dialogue entre deux pays qui partagent une passion pour l’artisanat. À voir absolument si vous êtes à Cotonou, et à suivre pour les Marocains curieux de savoir comment notre patrimoine rayonne ailleurs.  

En attendant, on espère que cette collaboration inspirera d’autres échanges entre le Maroc et ses voisins africains. Parce que oui, l’artisanat, c’est plus qu’un métier : c’est un pont entre les cultures.