Ce choix, placé à la veille de l’anniversaire de la Marche Verte, n’est pas une coïncidence, mais un message.
Le 6 novembre 1975, trois cent cinquante mille Marocains, le Coran dans une main et le drapeau dans l’autre, faut il le rappeler, épaulé par de très nombreux ressortissants de pays amis, y compris d'un Prince et non des moindres, ont marché vers le Sud pour retrouver ce qui n’aurait jamais dû être perdu : le Sahara, matrice du Royaume.
La Marche Verte n’était pas une conquête ; elle fut un retour, une affirmation pacifique d’une légitimité plus ancienne que les frontières tracées à la règle sur les cartes coloniales. Ce fut aussi un serment entre le Trône et le peuple, entre le passé et l’avenir. Un serment que rien, ni les manœuvres diplomatiques, ni les campagnes hostiles, ni la propagande à coup de milliards de dollars, n’ont pu ébranler.
Le marocain ne plie pas. le marocain est fidèle à ses engagements. Le marocain tient parole, le marocain est conscient de la diversité de son pays mais ne le conçoit que dans l'unité et la cohésion.
En décidant de faire du 31 octobre la Fête de l’Unité, Sa Majesté le Roi Mohammed VI réactive ce serment et le transpose dans le temps présent :
Depuis un demi-siècle, la diplomatie marocaine déroule patiemment le fil d’une stratégie claire : défendre la marocanité du Sahara sans jamais céder à la provocation, faire triompher la légitimité par la raison et non par la force.
Les récentes résolutions du Conseil de sécurité ont confirmé la justesse de cette ligne. Elles consacrent le sérieux et la crédibilité de la proposition marocaine d’autonomie, une voie réaliste, moderne, conforme aux aspirations des populations locales et de l’ensemble du peuple marocain qui y a adhéré mesurant parfaitement le sacrifice demandé.
À l’inverse, l’Algérie persiste dans une posture anachronique, arc-boutée sur son soutien à un Polisario qui ne représente plus qu’une ombre de lui-même. Un mouvement construit sur le mensonge, l'infox et la propagande à coup de milliards de dollars. C'est sans doute la situation la plus couteuse du genre depuis que l'humain est humain.
Jamais on n’a su combien de Sahraouis ont véritablement suivi le Polisario, ni combien, avec l’aide de ses parrains, il a fait venir de Mauritaniens, de Maliens, de Nigérians de Tchadiens et d’ailleurs pour renforcer ses rangs.
Aujourd’hui, l’Algérie est acculée à permettre le recensement des populations des camps et qui dit recensement dit, en parallèle, identification.
Le discours figé des séparatistes n’a plus de prise sur le réel : pendant que les camps de Tindouf s’enlisent dans l’attente, les provinces du Sud Marocain s’éveillent à la vie, au développement, à la dignité.
Le contraste est saisissant : là-bas, l’immobilisme ; ici, la construction.
Là-bas, l’idéologie ; ici, la réalité.
La Marche Verte n’a jamais été un épisode clos, c'est un serment devenu doctrine nationale, un récit fondateur, un mythe vivant, la croyance d’une nation: la plus ancienne nation au monde. Elle a forgé une conscience nationale rare, faite de loyauté et de foi dans la continuité du Royaume. Dans un monde traversé par les fragmentations et les identités blessées, le Maroc a fait de son unité une boussole, non une nostalgie.
À Laâyoune, Dakhla, Smara, Boujdour ou Bir Guendouz, la ferveur des célébrations du 31 octobre dit mieux que les discours la profondeur de ce lien. Ces villes, naguère marginalisées, incarnent aujourd’hui un Maroc en marche, sûr de lui, fidèle à ses racines et tourné vers son avenir.
Le Sud n’est plus un bout du Royaume : il en est le cœur battant.
C’est là que s’expérimente, à ciel ouvert, la vision royale d’un Maroc moderne, équilibré et inclusif, un Maroc qui ne laisse aucune région à l’écart.
La Fête de l’Unité n’est pas seulement un hommage au passé : elle est une projection vers l’avenir.
La Fête de l'Unitédit à la jeunesse marocaine que l’unité n’est pas un héritage qu’on contemple, mais un édifice qu’on bâtit, qu’on construit jour après jour, par le travail, la fidélité et la foi en la nation, avec un inflexible respect de la mémoire des sacrifices et une croyance ferme en la promesse de continuité.
Le 31 octobre, le Maroc fait la fête, mais se souvient : des soldats tombés sur les dunes, des diplomates qui ont défendu la cause nationale sur toutes les tribunes du monde, des pionniers qui ont bâti dans le sable les fondations d’un développement exemplaire.
À travers eux, c’est tout un pays qui se regarde dans le miroir de son histoire, non pour s’y complaire, mais pour y puiser la force d’aller plus loin. Car au fond, l’unité du Maroc n’est pas un acte politique ; c’est une vérité historique, un état d’esprit, une fidélité viscérale.Le 31 octobre vient simplement lui donner un nom, une date, un souffle renouvelé.
Il n’y a pas d’unité sans mémoire, ni de mémoire sans avenir.
Au contraire, le Royaume se voit être une partie d'un monde, ouvert à la coopération, à la liberté, à la prospérité.
Dans le vent du Sud, au loin, résonne toujours le même serment :












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