Par Mohamed Ben El Mahi, président de la Fédération Royale Marocaine de Cyclisme
« Que Dieu multiplie nos jaloux, car leur nombre est la preuve de l’abondance des réalisations et des bienfaits. Celui qui ne possède rien n’a, d’ailleurs, rien à faire envier. »
Par cette citation profonde, le Souverain résumait une fondamentale de l’histoire : le succès ne se mesure pas seulement aux réalisations concrètes, mais aussi à la jalousie qu’il suscite chez les autres. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre les articles que publie régulièrement le quotidien “ Le Monde “.
Le dernier en date, intitulé : « Au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI », en est l’illustration parfaite.
Un titre bruyant, presque comique, qui cache mal une réalité gênante pour certains : le Maroc avance à pas sûrs, tandis que d’autres tentent de semer le doute et la confusion - bien souvent pour des intérêts particuliers.
1. Un Maroc qui construit et se projette
Les initiatives royales s’inscrivent dans la même logique : gazoduc Nigeria–Maroc, Initiative atlantique pour le désenclavement des pays du Sahel, futur Grand Port de Dakhla ou encore programme pour une économie bleue durable. Autant de projets structurants qui, tout en profitant aux peuples, suscitent parfois des jalousies, car ils bousculent certains intérêts régionaux.
Si d’aucuns tentent de lire dans cette effervescence les signes d’un essoufflement, la réalité s’impose d’elle-même : c’est bien la dynamique d’un bâtisseur, d’un pays qui se développe sur tous les plans.
2. Une monarchie légitime et vivante
Elle se régénère sans cesse et réaffirme chaque jour sa légitimité à travers son lien indéfectible avec le peuple marocain. Elle commémore chaque année ses grandes étapes historiques, Fête du Trône, Révolution du Roi et du Peuple, entre autres, qui rappellent que cette monarchie n’est pas une simple page d’histoire, mais une épopée vivante, incarnation d’une continuité recherchée par tant de nations, sans jamais l’atteindre.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’est pas un président de passage, limité par un mandat électoral. Il est un chef d’État singulier, à qui son peuple renouvelle son allégeance chaque année lors d’un cérémonial unique et solennel, symbole de l’union entre le Trône et la Nation. Une monarchie qui conjugue histoire, religion et réformes, et qui démontre que la stabilité et le succès ne relèvent pas du rêve, mais d’une réalité vécue par les Marocains et porteuse d’avenir.
3. Une mobilisation populaire éloquente
Cette mobilisation spontanée traduit la vitalité du lien séculaire entre le Trône alaouite et son peuple. Elle ne résulte d’aucun mot d’ordre : elle incarne l’expression authentique d’un sentiment partagé d’appartenance, de loyauté et d’amour indéfectible pour la Nation.
4. Quand la critique devient un aveu d’admiration
La jalousie n’est rien d’autre qu’un aveu implicite : « celui qui ne possède rien n’a rien à faire envier ».
5. Une renaissance sportive sous impulsion royale
Dès le début de son mandat, le Souverain a considéré le sport comme une école de patriotisme, un vecteur de valeurs nobles et un pont reliant le Maroc au monde.
Sous son impulsion, des stades modernes ont émergé, des académies ont formé de nouveaux champions et la pratique sportive est devenue un véritable chantier national.
Les résultats parlent d’eux-mêmes : l’épopée historique des Lions de l’Atlas au Mondial 2022 au Qatar, les victoires continentales, les exploits en athlétisme, en cyclisme et en arts martiaux, l’attribution de la CAN 2025 ou encore la candidature commune avec l’Espagne et le Portugal pour la Coupe du Monde 2030. Autant de succès qui consacrent le Maroc comme une destination sportive de premier plan.
Ces réalisations ne doivent rien au hasard : elles traduisent une vision royale qui place le sport au cœur du développement national et en fait un levier d’inclusion sociale. Associé aux Objectifs du Millénaire pour le développement, le sport contribue à la paix, à la promotion de la tolérance et du respect, à l’autonomisation des femmes et des jeunes, ainsi qu’à la santé, à l’éducation et à la cohésion des communautés.
Ce que certains qualifient de « fin de règne » n’est en réalité que le prolongement d’un projet national en constante évolution, qui associe grands chantiers, diplomatie active et mobilisation populaire.
Quand d’autres parlent de fin, les Marocains, eux, parlent de continuité.
Et à ceux qui cherchent à ternir cette réalité, la réponse est claire : essayez de rassembler autant de voix que nous, Marocains, pour défendre notre pays et notre Roi… Vous comprendrez alors que la jalousie n’est que la conséquence naturelle du succès.












L'accueil




Guterres snob Attaf à Luanda : l'ONU rompt avec l'impolitesse algérienne sur le Sahara












