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Le Quotidien parisien Le Monde fait l'éloge du festival de Fès des musiques sacrées du monde


Rédigé par le Lundi 27 Juin 2022

C'est un compte rendu dithyrambique que le quotidien parisien Le Monde a consacré à la dernière édition du festival de Fes des musiques sacrées à travers un article très élogieux.



Des musiciens de l’orchestre de Fès, dirigés par le maître de la musique arabo-andalouse Mohamed Briouel, sur la grande scène de Bab el Makina le 12 juin 2022, pendant le festival des musiques sacrées du monde.
Des musiciens de l’orchestre de Fès, dirigés par le maître de la musique arabo-andalouse Mohamed Briouel, sur la grande scène de Bab el Makina le 12 juin 2022, pendant le festival des musiques sacrées du monde.
Les musiques sacrées du monde se retrouvent à Fes

La vingt- sixième édition du prestigieux Festival de Fès des musiques sacrées du monde s’est tenu du 9 au 12 juin, après deux années de coupure. Les musiciens invités ont animé places, jardins et riads de la capitale spirituelle du Maroc

Le Festival de Fès des musiques sacrées du monde est l'événement marquant de la Fondation Esprit de Fès, . Il a été fondé en 1994. Durant une dizaine de jours, diverses manifestations et soirées sont données dans tous les monuments et site importants de la ville.
Sous le titre « Fès, capitale des musiques sacrées du monde », le journal Le Monde consacre tout un article bien dithyrambique et suffisamment détaillé à la 26e édition du grand festival international marocain, qui s’est tenue du 9 au 12 juin, et qui a réuni 120 musiciens venus de quinze pays.

L’article revient sur cet idéal chérifien d’un islam d’ouverture et de tolérance, mais aussi sur cette litanie hypnotique ambiante qui a tant caractérisé cette édition.

" Dès son intronisation officielle en juillet 1999, le roi Mohammed VI a symboliquement honoré à Fès les mausolées de Moulay Idriss de Zerhoun et de son fils, considérés comme les fondateurs de la nation marocaine. Il s’est ensuite employé à multiplier les discours, à l’instar de celui adressé aux tidjanes réunis à Dakar en mars 2013, confirmant l’attachement du royaume aux confréries soufies. Cet idéal d’un islam d’ouverture et de tolérance est ce qui fonde depuis sa création, en 1998, le Festival de Fès des musiques sacrées du monde.

Après deux années blanches sacrifiées sur l’autel de la pandémie, la 26e édition de la manifestation internationale, fondée en 1994, a eu peu de temps pour fourbir sa programmation. « Jusqu’au 7 février, la fermeture de l’espace aérien ne nous permettait pas d’envisager sereinement les choses », déclare t-on du coté de la Fondation Esprit de Fès, qui gère l’événement.

Une situation d’urgence qui n’a pas empêché le nouveau directeur artistique, Bruno Messina, également aux manettes de deux festivals français (Hector Berlioz, à La Côte-Saint-André, [Isère], Olivier Messiaen au pays de la Meije [Hautes-Alpes]), d’inviter quelque 120 musiciens venus de quinze pays – du sultanat d’Oman au Kazakhstan, de l’Inde au Sénégal, en passant par la France, l’Italie, la Sardaigne, sans oublier, bien sûr, l’Orchestre de Fès et les chantres de Meknès, capitale spirituelle du royaume. « Depuis ma nomination, en 2019, nous avons été contraints de patienter, mais cette édition, même condensée, s’affiche d’ores et déjà comme un vrai succès public », se réjouit le Français, né d’une mère andalouse native de Casablanca et d’un père sicilien de Tunis, qui se définit comme un « enfant de la Méditerranée ».
 


Litanie hypnotique


C’est un protocole renforcé, avec distribution de masques, qui accueillait le public de la place Bab-El-Makina pour la soirée d’ouverture du 9 juin en présence de son Altesse royale, la princesse Lalla Hasnaa, sœur du roi. Un spectacle haut en couleur et en son associant architecture et musique sacrée, thématique privilégiée cette année par le colloque qui ponctue, depuis 2001, le déroulé du festival.



Balayés par un mapping géant, les murs séculaires de l’ancienne esplanade du palais royal se sont embrasés sous l’œil imperturbable des cigognes. Ont défilé, de Fès à Jérusalem, du Tibet au Taj Mahal, de Notre-Dame de Paris à la mosquée Hassan-II de Casablanca, les grands symboles architecturaux liés aux cinq religions du monde – islam, chrétienté, judaïsme, bouddhisme et hindouisme. Tandis que, sur le plateau, un zapping musical concentrait en moins d’une heure quelques-uns des artistes présents , maillant chants sacrés du Maroc, qawwali indien, danse kathak, poèmes bouddhistes de l’ermite-poète tibétain Milarepa et musique sacrée occidentale. 




















 





Hafid Fassi fihri
Hafid Fassi Fihri est un journaliste atypique , un personnage hors-normes . Ce qu'il affectionne,... En savoir plus sur cet auteur
Lundi 27 Juin 2022

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