Au Maroc, l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) a annoncé dans une circulaire publiée le 31 janvier dernier, un mécanisme de soutien aux importateurs pour la constitution d’un stock de blé tendre entre le 1er février et le 30 avril prochain.

Dans les détails, le gouvernement compte octroyer une prime de stockage de 25 dirhams (2,5 $) par tonne de blé par quinzaine de jours. Elle bénéficiera aux opérateurs céréaliers qui importent au maximum 10 millions de quintaux de blé (1 million de tonnes) et qui les stockent au niveau de leurs dépôts pour une durée d’au moins 3 mois.  

« Les 10 millions de quintaux sont attribués, par l’ONICL aux importateurs sur la base de leurs déclarations d’importation et selon le principe du premier venu-premier servi et sont plafonnés à 3 millions de quintaux par mois, pour les mois de février et mars 2024, et à 4 millions de quintaux pour le mois d’avril 2024 », souligne l’organisme public.

Cette nouvelle annonce est la dernière mesure en date des autorités marocaines visant à reconstituer les stocks de blé du pays affecté par des années de sécheresses qui ont réduit la production céréalière. Vers la fin novembre, le gouvernement avait déjà indiqué qu’il subventionnerait l’importation de 2,5 millions de tonnes de blé entre janvier et avril 2024.      

Pour rappel, selon les données de l’USDA, les achats de blé du pays devraient atteindre au total 6,5 millions de tonnes d’ici la fin de la saison 2023/2024 en juin prochain contre 5,7 millions de tonnes un an plus tôt.   

Avec Agence Ecofin