Cette timidité numérique s'explique en partie par la prédominance des publications institutionnelles dans ce format. Des organismes tels que le Policy Center for the New South (PCNS) dominent la scène, représentant à eux seuls 47,12% de la production numérique . Ces publications, souvent techniques, juridiques ou économiques, s'adressent à un public restreint, laissant peu de place à la littérature ou à la fiction.
La répartition linguistique des publications numériques révèle une prédominance du français (84 titres), suivi de l'arabe (63 titres) et de l'anglais (44 titres) . Cette tendance reflète l'orientation académique et institutionnelle de ces publications, souvent destinées à des cercles spécialisés.
Plusieurs facteurs freinent l'essor du numérique dans l'édition marocaine. La question des droits d'auteur, la faible rentabilité perçue du numérique, et l'absence de plateformes de distribution efficaces sont autant d'obstacles. De plus, le lectorat marocain reste attaché au livre papier, perçu comme un objet culturel tangible.
Pourtant, le numérique offre des opportunités indéniables : accessibilité accrue, réduction des coûts de production, et possibilité de toucher un public plus large, notamment la diaspora. Des initiatives émergent, mais elles restent marginales et peinent à s'imposer face aux structures traditionnelles.
La répartition linguistique des publications numériques révèle une prédominance du français (84 titres), suivi de l'arabe (63 titres) et de l'anglais (44 titres) . Cette tendance reflète l'orientation académique et institutionnelle de ces publications, souvent destinées à des cercles spécialisés.
Plusieurs facteurs freinent l'essor du numérique dans l'édition marocaine. La question des droits d'auteur, la faible rentabilité perçue du numérique, et l'absence de plateformes de distribution efficaces sont autant d'obstacles. De plus, le lectorat marocain reste attaché au livre papier, perçu comme un objet culturel tangible.
Pourtant, le numérique offre des opportunités indéniables : accessibilité accrue, réduction des coûts de production, et possibilité de toucher un public plus large, notamment la diaspora. Des initiatives émergent, mais elles restent marginales et peinent à s'imposer face aux structures traditionnelles.
L'avis de l'avocat du diable
Le numérique dans l'édition marocaine ressemble à une promesse non tenue. Malgré les avantages évidents, les acteurs du secteur semblent hésiter à franchir le pas, craignant de perdre leur ancrage dans le tangible. Mais à force de regarder le numérique avec méfiance, ne risque-t-on pas de rater le train de l'innovation ?












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