Les États-Unis ont annoncé refuser ou révoquer des visas pour certains membres de l’Autorité palestinienne et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à l’approche de la 80e Assemblée générale de l’ONU (9–23 septembre, New York), alors que la France compte plaider la reconnaissance d’un État palestinien. Le communiqué cite un “secrétaire d’État Marco Rubio” : cette attribution est factuellement problématique, Marco Rubio étant sénateur ; cette incohérence nécessite vérification avant reprise médiatique. Washington justifie la mesure par la volonté de “tenir l’OLP et l’Autorité palestinienne pour responsables” de démarches jugées contraires à leurs engagements et de “guerres judiciaires” menées via la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ) pour contourner des négociations directes avec Israël.
Ramallah exprime son “profond regret”, qualifie la décision de contraire au droit international et appelle les États-Unis à revenir dessus. L’ambassadeur palestinien auprès de l’ONU, Riyad Mansour, confirme l’intention de Mahmoud Abbas de participer et attend de mesurer l’impact concret sur la composition de la délégation. À ce stade, la portée exacte (liste nominative des responsables visés) n’est pas publique, laissant planer une ambiguïté potentiellement dissuasive. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, salue sur X une “étape courageuse” alignée, selon lui, sur la sécurité d’Israël.
Le porte-parole de l’ONU rappelle qu’il est important que tous les États et observateurs permanents puissent être représentés, renvoyant implicitement à l’Accord de siège de 1947 qui encadre l’accès des délégations au quartier général new-yorkais. Des précédents existent (Arafat redirigé vers Genève en 1988, refus de visa à Omar el-Béchir en 2013), mais chacun reposait sur un contexte distinct. La spécificité actuelle réside dans l’articulation entre restrictions de visas et dynamique internationale relancée autour de la reconnaissance de la Palestine, après l’annonce française de plaider cette cause et l’incitation parallèle adressée à d’autres capitales.
Cette décision américaine signale un durcissement politique : elle vise à freiner l’internationalisation juridictionnelle du dossier israélo-palestinien, à envoyer un signal dissuasif à des États tentés de passer symboliquement à l’acte de reconnaissance, et à renforcer une narration où le recours à la CPI ou à la CIJ serait présenté comme un contournement illicite des pourparlers bilatéraux. Pour les Palestiniens, l’épisode nourrit le récit d’un accès asymétrique aux forums multilatéraux. Pour Israël, il consolide une convergence stratégique avec Washington contre la “séquence judiciaire”.
Les enjeux immédiats portent sur cinq points : clarification officielle de l’erreur “Marco Rubio”, éventuelle liste des personnes affectées, gestion protocolaire de la venue d’Abbas, position publique de Paris et d’alliés européens, et marge de manœuvre du Secrétariat onusien si l’accès était entravé. La suite dépendra aussi du ton du discours de Donald Trump annoncé parmi les premiers. L’épisode illustre la politisation accrue des leviers procéduraux (visas, séquençage de tribune, statut juridique) dans une bataille narrative globale autour de la reconnaissance et de la judiciarisation du conflit.
Ramallah exprime son “profond regret”, qualifie la décision de contraire au droit international et appelle les États-Unis à revenir dessus. L’ambassadeur palestinien auprès de l’ONU, Riyad Mansour, confirme l’intention de Mahmoud Abbas de participer et attend de mesurer l’impact concret sur la composition de la délégation. À ce stade, la portée exacte (liste nominative des responsables visés) n’est pas publique, laissant planer une ambiguïté potentiellement dissuasive. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, salue sur X une “étape courageuse” alignée, selon lui, sur la sécurité d’Israël.
Le porte-parole de l’ONU rappelle qu’il est important que tous les États et observateurs permanents puissent être représentés, renvoyant implicitement à l’Accord de siège de 1947 qui encadre l’accès des délégations au quartier général new-yorkais. Des précédents existent (Arafat redirigé vers Genève en 1988, refus de visa à Omar el-Béchir en 2013), mais chacun reposait sur un contexte distinct. La spécificité actuelle réside dans l’articulation entre restrictions de visas et dynamique internationale relancée autour de la reconnaissance de la Palestine, après l’annonce française de plaider cette cause et l’incitation parallèle adressée à d’autres capitales.
Cette décision américaine signale un durcissement politique : elle vise à freiner l’internationalisation juridictionnelle du dossier israélo-palestinien, à envoyer un signal dissuasif à des États tentés de passer symboliquement à l’acte de reconnaissance, et à renforcer une narration où le recours à la CPI ou à la CIJ serait présenté comme un contournement illicite des pourparlers bilatéraux. Pour les Palestiniens, l’épisode nourrit le récit d’un accès asymétrique aux forums multilatéraux. Pour Israël, il consolide une convergence stratégique avec Washington contre la “séquence judiciaire”.
Les enjeux immédiats portent sur cinq points : clarification officielle de l’erreur “Marco Rubio”, éventuelle liste des personnes affectées, gestion protocolaire de la venue d’Abbas, position publique de Paris et d’alliés européens, et marge de manœuvre du Secrétariat onusien si l’accès était entravé. La suite dépendra aussi du ton du discours de Donald Trump annoncé parmi les premiers. L’épisode illustre la politisation accrue des leviers procéduraux (visas, séquençage de tribune, statut juridique) dans une bataille narrative globale autour de la reconnaissance et de la judiciarisation du conflit.












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