Un écosystème en pleine effervescence
Depuis plusieurs années, le Maroc a engagé une stratégie visant à développer l’économie verte et l’innovation technologique. Le programme « Morocco Climate Entrepreneurship », lancé en partenariat avec le International Finance Corporation (IFC), illustre cette dynamique. Cet initiative vise à promouvoir les entreprises greentech, à renforcer les compétences et à faciliter l’accès aux financements.
Le dispositif comprend notamment :
- l’accompagnement de start-ups via des incubateurs et accélérateurs ;
- l’accès à des appels à projets et subventions pour les jeunes entreprises ;
- la formation de compétences spécialisées dans les domaines de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables, de la gestion des déchets et de l’eau.
Parmi les exemples concrets, la start-up Sand to Green, fondée en 2021 à Casablanca, transforme des terres arides en fermes durables en combinant cartographie par satellite, désalinisation solaire et agroforesterie régénérative. Elle a levé plus d’1 million $ lors d’un premier tour d’amorçage et a récemment obtenu une subvention de 50 000 $ au DeepTech Summit 2025.
Cette progression s’accompagne d’une montée en puissance des infrastructures de soutien : le réseau des technoparks marocains se développe dans plusieurs régions du pays. Le Technopark Morocco, qui héberge start-ups et PME innovantes, figure parmi les piliers de cet écosystème.
Le dispositif comprend notamment :
- l’accompagnement de start-ups via des incubateurs et accélérateurs ;
- l’accès à des appels à projets et subventions pour les jeunes entreprises ;
- la formation de compétences spécialisées dans les domaines de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables, de la gestion des déchets et de l’eau.
Parmi les exemples concrets, la start-up Sand to Green, fondée en 2021 à Casablanca, transforme des terres arides en fermes durables en combinant cartographie par satellite, désalinisation solaire et agroforesterie régénérative. Elle a levé plus d’1 million $ lors d’un premier tour d’amorçage et a récemment obtenu une subvention de 50 000 $ au DeepTech Summit 2025.
Cette progression s’accompagne d’une montée en puissance des infrastructures de soutien : le réseau des technoparks marocains se développe dans plusieurs régions du pays. Le Technopark Morocco, qui héberge start-ups et PME innovantes, figure parmi les piliers de cet écosystème.
Les investisseurs misent sur la durabilité
Le contexte international est favorable à la Green Tech. Le Maroc bénéficie de sa proximité avec l’Europe, de ses traités commerciaux et de ses ressources naturelles (phosphates, ensoleillement, vent) pour attirer des capitaux étrangers. Un rapport de 2025 indique que le pays est devenu le deuxième principal destinataire d’investissements chinois dans la tech verte après l’Indonésie, avec plus de 18 milliards $ d’engagements dans des manufacturiers de technologies propres.
Au niveau national, des fonds d’investissement sont dédiés aux technologies vertes. Une étude note que le Morocco Numeric Fund II (MNF II), par exemple, prévoit un volet « greens tech » avec des financements destinés aux entreprises de moins de cinq ans, allant de quelques millions de dirhams à plusieurs dizaines de millions pour les phases de croissance.
Dans ce contexte, les start-ups vertes marocaines gagnent en crédibilité. Elles bénéficient d’un double levier : répondre à une urgence environnementale (désertification, dépendance énergétique, déchets) et saisir une opportunité économique. Le modèle de « tech à impact » devient attractif pour les investisseurs qui cherchent à concilier rendement et responsabilité.
Au niveau national, des fonds d’investissement sont dédiés aux technologies vertes. Une étude note que le Morocco Numeric Fund II (MNF II), par exemple, prévoit un volet « greens tech » avec des financements destinés aux entreprises de moins de cinq ans, allant de quelques millions de dirhams à plusieurs dizaines de millions pour les phases de croissance.
Dans ce contexte, les start-ups vertes marocaines gagnent en crédibilité. Elles bénéficient d’un double levier : répondre à une urgence environnementale (désertification, dépendance énergétique, déchets) et saisir une opportunité économique. Le modèle de « tech à impact » devient attractif pour les investisseurs qui cherchent à concilier rendement et responsabilité.
Un pari d’avenir pour l’économie nationale
Le développement de la Green Tech ne relève pas uniquement d’initiatives isolées, mais s’inscrit dans une logique de transition industrielle. Le Maroc vise à devenir un hub régional de la technologie propre grâce à ses filières solaires, éoliennes, hydrogène vert et batteries. Le soutien à l’innovation verte est perçu comme un levier de relance post-Covid et de création d’emplois dans les territoires.
Les implications sont multiples :
Pour les start-ups locales, les défis subsistent : assembler les talents, accéder aux ressources financières, scaler à l’international, et structurer des chaînes de valeur compétitives. Leur réussite dépendra de la capacité à allier innovation, modèle économique viable et impact environnemental mesurable.
Les implications sont multiples :
- Une meilleure souveraineté énergétique et une réduction de la dépendance aux importations de combustibles fossiles.
- La valorisation des ressources naturelles marocaines dans des chaînes de valeur à haute intensité technologique.
- Une offre d’emploi pour les jeunes diplômés technologiques, dans un pays où le chômage des jeunes reste un défi.
- Un positionnement géopolitique renforcé, grâce à des partenariats internationaux dans la lutte contre le changement climatique.
L’essor des start-ups marocaines de la Green Tech traduit une mue profonde de l’économie nationale.
Elles ne sont plus de simples projets embryonnaires, mais des acteurs structurants de la transition écologique et de l’innovation. Dans un environnement favorable et sous-investi jusqu’à récemment, elles attirent désormais l’attention des investisseurs et des institutions internationales.
Le défi reste néanmoins à relever : passer de pilotes prometteurs à champions régionaux de la tech verte. Si la dynamique est engagée, sa durabilité dépendra de la maturation de l’écosystème, du financement et de la qualité des partenariats. Le pari est lancé : faire du Maroc un acteur crédible de l’innovation verte pour l’Afrique et au-delà.
Le défi reste néanmoins à relever : passer de pilotes prometteurs à champions régionaux de la tech verte. Si la dynamique est engagée, sa durabilité dépendra de la maturation de l’écosystème, du financement et de la qualité des partenariats. Le pari est lancé : faire du Maroc un acteur crédible de l’innovation verte pour l’Afrique et au-delà.












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