Face à l'escalade des tensions au Liban et à l'intensification des frappes israéliennes, environ 1 500 Marocains vivant dans le pays ont sollicité leur rapatriement auprès de l'ambassade marocaine à Beyrouth.

Le ministère des Affaires étrangères marocain, dirigé par Nasser Bourita, a rapidement mis en place une cellule de crise pour faciliter cette opération. Les ressortissants marocains, principalement concentrés dans les zones à haut risque comme le sud du Liban, ont exprimé leurs inquiétudes et leurs attentes via les réseaux sociaux, appelant à une évacuation rapide vers le Maroc ou d'autres pays voisins. Le contexte de ce conflit, exacerbé par l'implication du Hezbollah, pousse plusieurs nations à organiser des plans d'évacuation d'urgence.

Les autorités marocaines, conscientes des risques, ont intensifié les contacts pour localiser les citoyens et coordonner leur rapatriement en toute sécurité. Ce n'est pas la première fois que le Maroc réagit promptement pour rapatrier ses ressortissants en danger à l'étranger, comme cela avait été le cas lors de la guerre en Ukraine. La situation au Liban reste extrêmement volatile, et l'avenir des Marocains dans cette région demeure incertain.