Préface de Adnane Benchakroun
Je suis terrorisé à l’idée même de rédiger cette préface.
Aucune légitimité, aucune expérience de critique littéraire, mais une agréable surprise d'être sollicité par mon ami Samir Belahsen.
Alors voyons si l’amitié, l'excitation des idées et l’amour des mots mène à tout.
Covid-19 faisant, en lisant et relisant ces différents articles, cela m’a donné le déclic pour m’y mettre aussi, mais surtout cela m'a appris à écrire.
J’ai appris l'importance des mots, la contextualisation de mes affirmations, l'élasticité des idées, la souplesse de la démonstration, la diagonale de l’histoire à partager.
J’ai appris d’un professeur et ami l’art et la manière de ne pas braquer le lecteur, de donner de la respiration à des paragraphes.
J’ai appris à enrichir les phrases sans étouffer le sens d’une déclinaison.
J’ai appris par les interlignes à changer le rythme de la narration, tourner les chapitres sans scissure afin de sauvegarder l’attention du lecteur.
J’ai appris le ton et la conjugaison pour ne pas culpabiliser le lecteur ni de l’obliger à prendre position immédiatement et de laisser le temps au temps.
J’ai appris à inventer une chute et un futur rebondissement en fin d’article.
J’ai appris ou du moins je crois que j’ai appris.
J’ai appris à me libérer et à libérer l'envie et le plaisir des lecteurs.
Merci, mon ami.
Aucune légitimité, aucune expérience de critique littéraire, mais une agréable surprise d'être sollicité par mon ami Samir Belahsen.
Alors voyons si l’amitié, l'excitation des idées et l’amour des mots mène à tout.
Covid-19 faisant, en lisant et relisant ces différents articles, cela m’a donné le déclic pour m’y mettre aussi, mais surtout cela m'a appris à écrire.
J’ai appris l'importance des mots, la contextualisation de mes affirmations, l'élasticité des idées, la souplesse de la démonstration, la diagonale de l’histoire à partager.
J’ai appris d’un professeur et ami l’art et la manière de ne pas braquer le lecteur, de donner de la respiration à des paragraphes.
J’ai appris à enrichir les phrases sans étouffer le sens d’une déclinaison.
J’ai appris par les interlignes à changer le rythme de la narration, tourner les chapitres sans scissure afin de sauvegarder l’attention du lecteur.
J’ai appris le ton et la conjugaison pour ne pas culpabiliser le lecteur ni de l’obliger à prendre position immédiatement et de laisser le temps au temps.
J’ai appris à inventer une chute et un futur rebondissement en fin d’article.
J’ai appris ou du moins je crois que j’ai appris.
J’ai appris à me libérer et à libérer l'envie et le plaisir des lecteurs.
Merci, mon ami.