Une génération ultra-connectée
Le Maroc compte aujourd’hui plus de 28 millions d’internautes, selon les dernières données de l’ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications). La majorité d’entre eux ont moins de 35 ans. Résultat : les loisirs traditionnels, cinéma, concerts, sorties culturelles cohabitent désormais avec une offre numérique foisonnante.
Les jeunes Marocains écoutent leur musique sur Spotify, Deezer ou YouTube Music, regardent des séries sur Netflix ou Shahid, et suivent leurs artistes préférés sur TikTok et Instagram.
Mais au-delà de la simple consommation, ils créent aussi : podcasts, chaînes Twitch, mini-documentaires ou clips autoproduits… la culture numérique est désormais participative. « On ne se contente plus de regarder ou d’écouter. On veut aussi produire, partager, et parfois vivre de sa passion », explique Hajar, 24 ans, créatrice de contenu à Casablanca.
Les jeunes Marocains écoutent leur musique sur Spotify, Deezer ou YouTube Music, regardent des séries sur Netflix ou Shahid, et suivent leurs artistes préférés sur TikTok et Instagram.
Mais au-delà de la simple consommation, ils créent aussi : podcasts, chaînes Twitch, mini-documentaires ou clips autoproduits… la culture numérique est désormais participative. « On ne se contente plus de regarder ou d’écouter. On veut aussi produire, partager, et parfois vivre de sa passion », explique Hajar, 24 ans, créatrice de contenu à Casablanca.
L’explosion des podcasts et du contenu local
Depuis deux ans, le Maroc connaît un véritable boom du podcast. Des émissions indépendantes abordent des thèmes variés : musique, société, entrepreneuriat, culture pop, spiritualité avec une liberté de ton rarement vue sur les médias traditionnels.
Les plateformes comme Spotify et Apple Podcasts investissent dans des créateurs marocains, tandis que des studios locaux émergent à Casablanca et Rabat. Cette effervescence contribue à faire émerger une nouvelle scène culturelle : plus libre, plus intime, plus proche des jeunes. Parallèlement, YouTube reste un espace majeur pour les vidéastes marocains.
Des figures comme Leilaz, Soufiane Kellou, ou encore des collectifs comme Moroccan Gamers Hub mêlent divertissement, humour, jeux vidéo et culture marocaine dans un format accessible et viral.
Les plateformes comme Spotify et Apple Podcasts investissent dans des créateurs marocains, tandis que des studios locaux émergent à Casablanca et Rabat. Cette effervescence contribue à faire émerger une nouvelle scène culturelle : plus libre, plus intime, plus proche des jeunes. Parallèlement, YouTube reste un espace majeur pour les vidéastes marocains.
Des figures comme Leilaz, Soufiane Kellou, ou encore des collectifs comme Moroccan Gamers Hub mêlent divertissement, humour, jeux vidéo et culture marocaine dans un format accessible et viral.
Le gaming, un phénomène social à part entière
Le jeu vidéo n’est plus un simple passe-temps : c’est devenu un espace social à part entière. Selon le cabinet Newzoo, le marché du gaming au Maroc dépasserait 150 millions de dollars en 2025, avec une croissance de plus de 10 % par an.
Les jeunes Marocains se connectent sur Fortnite, Valorant ou EA FC (ex-FIFA), non seulement pour jouer, mais aussi pour échanger, appartenir à une communauté, ou même développer des compétences (langues, travail d’équipe, stratégie). Les tournois e-sport organisés à Casablanca, Tanger ou Marrakech attirent des milliers de participants et de spectateurs.
Certains joueurs marocains commencent même à percer à l’international. « Le gaming, c’est la nouvelle scène culturelle des jeunes. C’est comme la musique ou le cinéma, mais interactif », estime Yassine, 22 ans, gamer professionnel basé à Rabat.
Les jeunes Marocains se connectent sur Fortnite, Valorant ou EA FC (ex-FIFA), non seulement pour jouer, mais aussi pour échanger, appartenir à une communauté, ou même développer des compétences (langues, travail d’équipe, stratégie). Les tournois e-sport organisés à Casablanca, Tanger ou Marrakech attirent des milliers de participants et de spectateurs.
Certains joueurs marocains commencent même à percer à l’international. « Le gaming, c’est la nouvelle scène culturelle des jeunes. C’est comme la musique ou le cinéma, mais interactif », estime Yassine, 22 ans, gamer professionnel basé à Rabat.
Une économie culturelle en mutation
Cette digitalisation des loisirs crée de nouvelles opportunités économiques. Les créateurs de contenu deviennent des entrepreneurs, les marques investissent dans des collaborations locales, et des start-up marocaines développent des outils pour accompagner la création numérique (production audio, streaming, e-learning artistique).
Toutefois, les défis restent nombreux : la monétisation reste complexe ; la formation aux métiers du digital culturel demeure insuffisante ; et la régulation du contenu en ligne soulève encore des questions sur le droit d’auteur et la protection des mineurs.
Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication travaille d’ailleurs sur un cadre de soutien aux industries culturelles numériques, afin de structurer ce secteur en pleine expansion.
Toutefois, les défis restent nombreux : la monétisation reste complexe ; la formation aux métiers du digital culturel demeure insuffisante ; et la régulation du contenu en ligne soulève encore des questions sur le droit d’auteur et la protection des mineurs.
Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication travaille d’ailleurs sur un cadre de soutien aux industries culturelles numériques, afin de structurer ce secteur en pleine expansion.
Quand le Maroc rayonne à l’international
La créativité marocaine s’exporte. Des DJs comme Amine K, des chanteuses comme Manal ou des collectifs artistiques comme Moroccan Pop Art utilisent le numérique pour toucher un public international. Les collaborations avec des artistes africains et européens se multiplient, portées par la puissance des réseaux sociaux et des plateformes de streaming.
Le Maroc s’impose peu à peu comme un hub culturel numérique entre l’Afrique, l’Europe et le monde arabe.
Le Maroc s’impose peu à peu comme un hub culturel numérique entre l’Afrique, l’Europe et le monde arabe.
Les loisirs connectés ne sont plus un simple effet de mode :
Ils redéfinissent la manière dont les jeunes Marocains s’informent, se divertissent et participent à la vie culturelle. Cette transformation, portée par la créativité, la technologie et l’envie d’expression, fait du numérique le nouveau moteur de la culture marocaine.
Le défi des prochaines années ? Transformer cette effervescence en une économie culturelle durable, capable de valoriser les talents locaux tout en préservant la richesse du patrimoine.
Le défi des prochaines années ? Transformer cette effervescence en une économie culturelle durable, capable de valoriser les talents locaux tout en préservant la richesse du patrimoine.












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