Trafic d’huiles moteur: la Douane démantèle un réseau de reconditionnement autour de Casablanca
Les premières vérifications menées par la Direction générale des Douanes portent sur les documents d’importation, les certificats d’origine et la traçabilité logistique. Selon une source proche du dossier, certaines cargaisons auraient été acquises à des conditions tarifaires « anormalement basses », renforçant les soupçons de falsification, voire de dilution avec des huiles recyclées.
Des opérations conjointes avec la Gendarmerie royale ont conduit à la découverte de dépôts clandestins en périphérie de Casablanca, notamment à Harhoura, Bouskoura et Sidi Hajjaj. Ces sites auraient servi à reconditionner des volumes hétérogènes, à apposer des étiquettes imitatives puis à redistribuer les bidons via des intermédiaires non agréés.
Parmi les acheteurs présumés, figureraient des entreprises du BTP et des transporteurs, attirés par des coûts jusqu’à 40% inférieurs aux huiles certifiées. Or l’usage de lubrifiants dégradés peut accélérer l’usure des moteurs, provoquer des pannes critiques, accroître la consommation et générer des rejets polluants.
Au-delà des risques techniques, le dossier met en lumière un enjeu économique: la concurrence déloyale fragilise les opérateurs conformes et réduit les recettes fiscales. Les autorités promettent de renforcer les contrôles ciblés, d’affiner l’analyse physico-chimique des lots saisis et de coopérer avec leurs homologues espagnols pour remonter la chaîne d’approvisionnement. Cette affaire illustre l’expansion d’une contrefaçon industrielle plus sophistiquée, capable de pénétrer des segments techniques autrefois protégés. Elle confirme aussi la nécessité d’une vigilance accrue des utilisateurs finaux : vérifier la traçabilité.
Des opérations conjointes avec la Gendarmerie royale ont conduit à la découverte de dépôts clandestins en périphérie de Casablanca, notamment à Harhoura, Bouskoura et Sidi Hajjaj. Ces sites auraient servi à reconditionner des volumes hétérogènes, à apposer des étiquettes imitatives puis à redistribuer les bidons via des intermédiaires non agréés.
Parmi les acheteurs présumés, figureraient des entreprises du BTP et des transporteurs, attirés par des coûts jusqu’à 40% inférieurs aux huiles certifiées. Or l’usage de lubrifiants dégradés peut accélérer l’usure des moteurs, provoquer des pannes critiques, accroître la consommation et générer des rejets polluants.
Au-delà des risques techniques, le dossier met en lumière un enjeu économique: la concurrence déloyale fragilise les opérateurs conformes et réduit les recettes fiscales. Les autorités promettent de renforcer les contrôles ciblés, d’affiner l’analyse physico-chimique des lots saisis et de coopérer avec leurs homologues espagnols pour remonter la chaîne d’approvisionnement. Cette affaire illustre l’expansion d’une contrefaçon industrielle plus sophistiquée, capable de pénétrer des segments techniques autrefois protégés. Elle confirme aussi la nécessité d’une vigilance accrue des utilisateurs finaux : vérifier la traçabilité.












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