Recruté pour renforcer l’attaque en seconde partie de Ligue des champions, Diaz devra suivre depuis les tribunes les trois prochains rendez-vous du Bayern : le déplacement à Arsenal, puis les réceptions du Sporting CP et de l’Union Saint-Gilloise.
Cette sanction a pris les dirigeants munichois de court, qui anticipaient au maximum une suspension d’un match. Vincent Kompany, l’entraîneur du Bayern, se montrait encore confiant quelques heures avant l’annonce : « Ma dernière information, c’est un match seulement. Je serais vraiment déçu si ce n’était pas le cas », avait déclaré le coach belge. La réalité s’est révélée beaucoup plus sévère.
Face à ce qu’il considère comme une décision disproportionnée, le Bayern a immédiatement demandé une justification écrite à l’UEFA, préalable nécessaire avant tout dépôt d’appel. Le club estime que le geste de Diaz, bien que dangereux, ne relève ni d’une agression volontaire ni d’un comportement antisportif. Jan-Christian Dreesen, président exécutif du club, a résumé la position bavaroise : « La faute est rude, oui, mais rien ne justifiait une suspension aussi lourde. »
Cette affaire a des répercussions au-delà du Bayern. Le tacle a entraîné une blessure grave pour Hakimi, victime d’une entorse sévère de la cheville, et qui devrait être absent entre trois et quatre semaines, un coup dur pour le PSG déjà fragilisé dans sa gestion défensive.
Reste à savoir si l’appel du Bayern pourra faire fléchir l’UEFA. L’expérience montre cependant que les réductions de suspensions en Ligue des champions sont rares, et la décision semble difficile à contester.












L'accueil

















