Par Adnane Benchakroun
Deux fois il m'a frappé, mon cœur désespéré.
Connard invisible, ô perfide traître,
En mes jours les plus sombres, tu vins pour m'abattre.
La fièvre et le malheur, tes armes redoutées,
M'ont pris goût et saveur, en nuits tourmentées.
Deux fois la trahison, je l'ai durement sentie,
Mais mon âme résistante de force est munie.
À chaque masque porté, défi à ton venin,
Jure de t'éviter, de te tenir lointain.
Un jour nous triompherons, sans peur et sans souci,
Sous un ciel sans nuages, libres de ton courroux.
Mais en ces sombres heures, la haine a germé,
Pour toi, virus de merde, mon cœur est consumé.
Tu as pris tant de vies, semé tant de chagrins,
Que ton nom seul évoque des souvenirs malsains.
Mes gestes quotidiens, une lutte acharnée,
Pour que jamais plus toi, tu ne puisses m'atteindre.
Chaque précaution prise, un acte de défi,
Contre toi, sale connard, qui ravages nos vies.
Nos regards masqués, nos sourires effacés,
Sont les marques visibles de ta sombre emprise.
Mais en chacun de nous, l'espoir s'est réveillé,
De voir un jour enfin ta tyrannie brisée.
Ton règne destructeur prendra bientôt fin,
Et nos vies, peu à peu, retrouveront chemin.
L'humanité saura se relever plus forte,
Face à ton règne sombre, la lumière l'emporte.
Les jours reviendront où, sans crainte ni souci,
Nous pourrons respirer l'air pur, sans ennemi.
Pour ce jour attendu, nous luttons sans relâche,
Et ta haine, virus de merde, sera notre panache.
Alors je garde foi, malgré ta violence,
En un futur radieux, plein de renaissance.
Car même dans la nuit, l'espoir ne disparaît,
Et ton ombre maligne, un jour s'effacera.
Deux fois tu m'as frappé, mais tu n'as su briser
La force de mon âme, ma volonté d'aimer.
Alors je te défie, connard de la douleur,
Je suis prêt pour la lutte, jusqu'à mon dernier cœur.
Nous construirons ensemble un monde résilient,
Où ton nom ne sera qu'un lointain souvenir.
Et la haine que tu as semée en nos cœurs,
Se changera en force, en un chant de vainqueurs.