La répartition géographique révèle des écarts persistants : 20,2% des femmes actives en milieu urbain contre seulement 16,8% en milieu rural, où le taux a reculé de 0,5 point.
Un taux d’emploi féminin en recul
Le taux d’emploi féminin passe de 15,2% à 15%, ce qui signifie que seules 15 femmes sur 100 en âge de travailler occupent un emploi. En milieu urbain, il reste stable à 14,9%, alors qu’en milieu rural, il baisse de 15,9% à 15,2%. En comparaison, le taux d’emploi masculin atteint 60,9%, creusant l’écart à 45,9 points.
Chômage féminin en forte hausse
Le taux de chômage des femmes grimpe de 20,8% à 21,6%, soit plus du double de celui des hommes (10,6%). La part des femmes parmi les chômeurs augmente également : elles représentent 37,1% du total, contre 34% un an plus tôt, et jusqu’à 39,7% en milieu urbain et 25% en milieu rural.
Les diplômées ne sont pas épargnées : le chômage des femmes diplômées atteint 19%, et certaines catégories, comme les techniciennes et cadres moyens, enregistrent un taux de 27,6%, malgré une légère amélioration.
Des difficultés structurelles
La féminisation de la population active reste stable à 22,4%, mais la concentration des femmes dans certains secteurs limite leurs opportunités. Malgré la création de 220.000 emplois rémunérés dans l’année, les femmes n’en bénéficient pas proportionnellement. Les secteurs les plus créateurs sont :
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Services : 94.000 postes
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BTP : 90.000 postes
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Industrie : 29.000 postes
Le T3 2025 confirme des inégalités persistantes : faible participation, taux d’emploi bas et chômage élevé. Ces chiffres soulignent l’urgence de politiques publiques ambitieuses pour favoriser l’accès et le maintien des femmes dans l’emploi, qu’elles soient urbaines ou rurales, diplômées ou non. L’égalité professionnelle reste un enjeu central pour le développement économique et social du Maroc.












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