Le Maroc et l’Espagne renforcent leur coopération énergétique: interconnexions, gaz et export d’électricité verte pour sécuriser la région.

Rabat et Madrid avancent sur des projets communs : renforcement des interconnexions électriques, optimisation des flux gaziers via les infrastructures existantes, et préparation de capacités pour l’export d’énergies renouvelables. Les opérateurs des deux rives coordonnent les investissements et les calendriers de mise en service.

L’énergie devient un pilier de la relation bilatérale. Avec plus de capacités interconnectées, les deux pays amortissent les pics de demande, stabilisent les prix et sécurisent l’approvisionnement. Pour le Maroc, c’est une voie d’export d’électricité verte vers l’Europe; pour l’Espagne, un avantage de flexibilité et de résilience.

Le Maroc a déjà des interconnexions électriques avec l’Espagne et investit massivement dans les renouvelables. L’Espagne, leader européen de l’éolien et du solaire, cherche des complémentarités sud-nord, puisque les règles européennes encouragent les échanges transfrontaliers.

Les marchés de l’énergie accueillent positivement la perspective d’une flexibilité accrue. Les industriels y voient un atout de compétitivité alors que les associations de consommateurs demandent des mécanismes de protection des prix.

À court terme, des upgrades de réseau et des protocoles techniques seront mis en place. À moyen terme, la montée des flux verts et une baisse de la volatilité seront assurés. Ce qu’on surveille: calendrier des interconnexions, régulation européenne, et contrats long terme.