Selon les données disponibles ce vendredi matin, des précipitations faibles à modérées sont attendues, avec des cumuls estimés entre 5 et 15 mm sur la journée. Le taux d’humidité devrait dépasser 80 % en soirée, tandis que les températures oscilleront entre 11 et 13 degrés au moment du match. Le vent, soufflant entre 30 et 45 km/h, pourrait également perturber la trajectoire du ballon, notamment sur les phases arrêtées.
 

Ces conditions risquent d’avoir un impact direct sur l’état de la pelouse, annoncée lourde et glissante, malgré les dispositifs de drainage. Les passes longues, les contrôles orientés et les changements de rythme pourraient devenir plus complexes à exécuter. Les duels au sol et les ballons aériens devraient, eux, se multiplier.
 

À cet élément climatique s’ajoute un facteur tout aussi déterminant : la pression médiatique. Pays hôte de la CAN 2025, le Maroc évolue sous le regard attentif du public, des médias nationaux et continentaux. Chaque match des Lions de l’Atlas est suivi en direct par des millions de téléspectateurs, avec une attente claire : gagner et convaincre.
 

Cette pression se traduit par une exigence immédiate de résultats. Le moindre faux pas, la moindre approximation est instantanément commentée sur les plateaux télévisés et les réseaux sociaux. Dans un contexte météorologique déjà contraignant, cette tension supplémentaire peut peser sur la gestion du match, notamment en début de rencontre.
 

Sur le plan strictement pratique, les conditions annoncées devraient favoriser un jeu plus direct, avec davantage de prudence dans la construction et une attention accrue aux pertes de balle. La gestion physique sera également un paramètre clé, une pelouse humide augmentant le risque de glissades et de fautes involontaires.
 

Ce vendredi soir, les Lions de l’Atlas devront donc composer avec un climat instable et une pression maximale, deux éléments bien réels qui s’ajoutent à l’enjeu sportif. Dans une CAN disputée à domicile, chaque détail compte y compris ceux dictés par le ciel.