Ce qui intrigue d’abord, ce n’est pas uniquement l’histoire du film, mais l’incroyable campagne de promotion qui l’a entouré.
Une promotion qui a créé le mystère avant le film :
Avant même que le public ne découvre la première scène, Marty Supreme s’est imposé comme un sujet viral. Timothée Chalamet, acteur principal du film, a multiplié les apparitions inattendues, les performances visuelles et les prises de parole déroutantes, donnant l’impression que le personnage de Marty débordait de l’écran pour exister dans le monde réel.
C’est dans ce contexte qu’a émergé une rumeur étrange, presque absurde, mais révélatrice de l’impact de la promotion :
La rumeur ne venait pas d’une annonce officielle ni d’un élément du film, mais plutôt d’une coïncidence temporelle : d’un côté, la montée en visibilité d’EsDeeKid, de l’autre, la surexposition médiatique autour de Marty Supreme.
Loin de démentir immédiatement, Timothée Chalamet a choisi de jouer avec cette confusion, allant jusqu’à apparaître aux côtés du rappeur dans un moment devenu viral.
Un geste malin, presque performatif, qui a renforcé l’aura du film sans jamais tromper réellement le public. Cette stratégie a transformé une simple rumeur en outil narratif, parfaitement aligné avec l’esprit du long-métrage.
De quoi parle vraiment Marty Supreme ?
Timothée Chalamet y incarne Marty Mauser, un personnage excessif, talentueux, parfois arrogant, mais profondément habité par le besoin de prouver sa valeur.
Ce n’est pas un film sportif au sens classique. Le ping-pong devient ici un prétexte pour explorer des thèmes plus vastes : la reconnaissance, l’obsession de la réussite, le rapport à l’échec, et la manière dont un individu peut défier un système qui ne l’attend pas.
Le film alterne entre moments de tension, humour décalé et instants plus introspectifs, donnant à l’ensemble une tonalité singulière.
Un accueil critique déjà très prometteur
La performance de Timothée Chalamet est particulièrement saluée, certains critiques évoquant déjà l’un de ses rôles les plus audacieux et les plus maîtrisés.
La réalisation, signée Josh Safdie, apporte une énergie brute, presque nerveuse, qui donne au film un rythme inhabituel. Le casting, volontairement éclectique, participe à cette sensation de chaos maîtrisé, renforçant l’identité forte du projet.
Pourquoi le Maroc s’y intéresse déjà ?
D’abord, Timothée Chalamet bénéficie d’une popularité solide auprès du public marocain, en particulier chez les jeunes générations sensibles au cinéma international et aux figures hybrides entre cinéma, mode et culture pop.
Ensuite, la dimension “phénomène” du film, portée par une communication non conventionnelle, parle à une génération connectée, habituée à consommer la culture bien avant sa diffusion locale.
Enfin, le thème du film : la quête de reconnaissance, la marginalité transformée en force trouve un écho universel, au-delà des frontières.
Un film attendu, mais encore absent des écrans marocains
Le film arrive précédé de sa réputation, de ses images virales et de ses notes prometteuses, ce qui pourrait jouer en sa faveur lors de sa future sortie locale.
En attendant, Marty Supreme continue de s’imposer comme un objet culturel à part, un film dont on parle avant même de l’avoir vu.
Une œuvre qui rappelle que, aujourd’hui, le cinéma ne se limite plus à l’écran : il commence bien avant, dans l’imaginaire collectif.












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