Il y a des empires,
Qui veulent étendre leur ombre,
Mais révèlent la lumière,
Qu’ils voulaient étouffer.

Et toi, Donald,
Tu te dresses comme un titan grotesque,
Hurlant ta puissance aux cieux,
Mais chaque mot que tu lâches,
Rebondit et vient te gifler.

L’orgueil, poison lent,
Un venin qui s’infiltre,
Goutte à goutte,
Dans l’âme des nations.

L’Amérique, jadis étoile,
Vacille sous son propre poids,
Elle montre ses crocs,
Mais qui aurait cru,
Que derrière,
Se cachent des caries prêtes à tomber ?

L’effet boomerang,
Loi implacable,
Tu frappes fort ?
Attends le retour,
Il sera brutal.

Les géants ne tombent pas,
Sous les coups d’autres géants,
Ils s’effondrent sous l’ombre,
Qu’ils ont méprisée trop longtemps.

Dans la poussière des humiliés,
Dans le silence des asservis,
Grandissent des forces insoupçonnées,
Elles avancent,
Sans bruit,
Sans rage,
Mais avec une seule idée :
Ne plus plier.

Merci, Donald,
D’avoir réveillé les endormis,
D’avoir allumé la flamme,
Dans les yeux de ceux
Que tu pensais soumis.

Non, tu n’es pas la cause de la chute,
Juste le fou
Qui a accéléré le désastre.
Car l’Histoire est une amante cruelle,
Elle laisse croire à l’immortalité,
Puis, d’un souffle,
Elle pousse les arrogants dans l’abîme.

L’Amérique titube,
Les alliances se fissurent,
Les murmures grondent,
Un vent nouveau se lève.

Pas de drapeau,
Pas de visage,
Mais une somme d’humiliations,
Une armée de trahisons,
Une révolte qui trop longtemps s’est tue.

Adieu, l’Oncle Sam,
Le monde tangue,
Sur la musique que Donald
A lui-même composée.

Il explore l’illusion de puissance des empires et des leaders qui, croyant imposer leur domination, précipitent en réalité leur propre chute. L’orgueil et l’arrogance de Trump sont comparés à un poison lent qui affaiblit la nation américaine, révélant ses failles cachées derrière une façade de grandeur.

L’auteur met en avant l’effet boomerang : les actions brutales et les discours tonitruants finissent par se retourner contre leurs auteurs. Les forces invisibles des opprimés se réveillent, portées par une volonté de ne plus plier face à l’injustice.

Trump n’est pas la cause unique du déclin américain, mais il en est l’accélérateur, le catalyseur d’un effondrement annoncé. Le monde vacille sous l’héritage chaotique qu’il a laissé, une tempête née de ses propres excès.