Cette mesure intervient alors que la politique migratoire très stricte instaurée par Trump depuis son retour au pouvoir suscite de fortes interrogations quant à la capacité du pays à accueillir les millions de spectateurs étrangers attendus pour cette édition coorganisée avec le Mexique et le Canada.
Accompagné du président de la FIFA, Gianni Infantino, le président américain a expliqué que ce système « permettra aux détenteurs de billets confrontés à de longs délais de demander un rendez-vous prioritaire ».
Infantino s’est félicité de cette initiative, affirmant que cela garantirait aux « vrais fans » un accès facilité à la compétition, estimant entre cinq et dix millions le nombre de visiteurs attendus.
Le secrétaire d’État Marco Rubio a toutefois tenu à clarifier les limites de ce dispositif :
« Votre billet n’est pas un visa. Il ne garantit pas votre entrée aux États-Unis, seulement un rendez-vous accéléré. Le processus de vérification reste inchangé, mais les demandes seront traitées en priorité. »
Pour faire face à l’afflux attendu, Washington a déployé 400 agents consulaires supplémentaires à travers le monde et renforcé les effectifs dans plusieurs ambassades.
Cette annonce intervient dans un contexte tendu : depuis début juin, l’administration Trump a interdit l’entrée aux ressortissants de douze pays, majoritairement africains ou du Moyen-Orient, et impose des restrictions à sept autres. Bien que la Maison Blanche ait assuré que les équipes qualifiées pour le Mondial ne seraient pas concernées, des effets collatéraux existent : faute de visas, l’équipe féminine de basket du Sénégal a dû annuler un stage aux États-Unis fin juin.
La Coupe du monde 2026, première de l’histoire à réunir 48 équipes, se déroulera dans seize villes hôtes, dont onze situées aux États-Unis.












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