Le début de rencontre entre le Maroc et le Brésil, en quart de finale de la Coupe du monde U17, a d’ailleurs été marqué par une nette domination marocaine… mais aussi par plusieurs polémiques arbitrales qui ont crispé le banc national.
Dans le premier quart d’heure, les Lionceaux affichent un visage audacieux : pressing haut, maîtrise technique, circulation fluide. À la 15e minute, la possession est clairement marocaine, témoignant d’une volonté d’imposer le tempo et de s’installer dans le camp adverse.
Cette bonne entame est cependant ternie par deux situations litigieuses. Les joueurs réclament un premier penalty, ignoré par l’arbitre. Quelques instants plus tard, une action similaire survient : même réaction, pas de coup de sifflet.
Le sélectionneur, déjà privé d’un deuxième recours à la VAR après avoir utilisé son unique droit lors du premier litige, ne peut contester ce second contact jugé évident par les Marocains, ce qui alimente la frustration du staff.
Une frustration d’autant plus grande que les Brésiliens ouvrent le score à la 16e minute. Dell surgit au premier poteau et convertit un centre tendu, libérant la Seleção qui finit la première période en imposant son rythme. Le Maroc n’est pas loin de revenir grâce à une tête de Zarki qui frôle le poteau gauche, mais c’est finalement dans le temps additionnel (45+3’) que les Lionceaux obtiennent un penalty pour une faute sur Al Aoud. Zyad Baha ne tremble pas et égalise.
La seconde période démarre sur un rythme élevé. Les deux équipes se rendent coup pour coup au milieu de terrain. Le Brésil se montre progressivement plus entreprenant, mais le Maroc réplique avec détermination.
À la 59e minute, une action collective éclaire le jeu marocain : Baha déclenche une frappe puissante dans la surface, détournée in extremis par un défenseur brésilien en corner. Les Lionceaux y croient et continuent de pousser, portés par leurs supporters.
Alors que le match semble filer vers les prolongations, le Brésil frappe en temps additionnel. Dell, encore lui, profite d’un instant de flottement pour battre Bellaarouch et signer un doublé fatal.
Une cruelle désillusion, mais un parcours remarquable pour les Lionceaux, qui quittent le Mondial U17 avec les honneurs et un contenu de jeu prometteur pour l’avenir.












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