Cette situation embarrassante pour l’instance dirigeante du football mondial se reflète notamment sur la plateforme Ticketmaster, où la baisse des tarifs trahit un démarrage poussif.

Le match d’ouverture, opposant l’Inter Miami à Al-Ahly d’Égypte, connaît des difficultés inattendues : moins d’un tiers des 65 000 places du Hard Rock Stadium à Miami auraient été écoulées, malgré la possible participation de Lionel Messi, superstar planétaire du ballon rond.

Parmi les facteurs évoqués, une baisse du tourisme vers les États-Unis depuis le second mandat de Donald Trump, ainsi qu’une récente interdiction de voyage touchant 19 pays, sont pointés du doigt.

Bien que ces pays ne comptent aucun club engagé dans le tournoi, cette mesure dissuasive pourrait avoir refroidi l’enthousiasme des supporters étrangers.

Malgré ces chiffres en deçà des attentes, le président de la FIFA, Gianni Infantino, tente de mobiliser le public américain, les appelant à profiter de cette occasion rare d’assister à des rencontres rassemblant 32 des meilleures équipes de clubs du monde entier, dans 11 villes hôtes réparties sur le territoire.

La compétition se tiendra à Atlanta, Charlotte, Cincinnati, Los Angeles, Miami, Orlando, Nashville, New Jersey, Philadelphie, Seattle et Washington D.C. La grande finale est prévue pour le 13 juillet au MetLife Stadium, dans le New Jersey.