Du 18 au 20 septembre, Bouzmou et Imilchil se transforment en scène à ciel ouvert. Entre tapis berbères et selfies de touristes, le mythique Moussem des fiançailles revient, main dans la main avec le Festival des musiques des cimes. Ici, pas de comédie romantique Netflix : on parle d’un patrimoine amazigh bien vivant, où la musique, la rencontre et le tourisme durable font bon ménage.

Patrimoine, vibes et développement local

L’édition 2025 s’affiche sous le thème « Patrimoine authentique et tourisme durable au service du développement local ».

Sur le programme :

Organisé par l’Association Akhiam avec le soutien des communes locales et la préfecture de Midelt, cet événement coche toutes les cases : culture, tourisme, économie et lien social. 

Ce que tout le monde en dit

Chaque année, le Moussem attire des milliers de visiteurs marocains et étrangers. Certains viennent pour la légende romantique : celle de ces jeunes d’« Aït Yazza » et « Aït Brahim » qui se retrouvaient là pour sceller leur destin amoureux, envers et contre leurs familles. D’autres débarquent pour la musique live, les danses circulaires et les couchers de soleil qui mériteraient leur propre filtre Insta.

La presse locale parle de « patrimoine vivant », les réseaux s’enflamment sur les vidéos TikTok des danseurs ahidous, et les commerçants de la région remercient en chœur : ce Moussem fait tourner l’économie locale plus vite qu’un tbourida.

À vivre, pas à zapper

Alors, si vous cherchez une expérience 100% roots, entre authenticité et fiesta, Imilchil vous attend. À la clé : un shot de culture amazighe, des vibes musicales venues des quatre coins du Maroc et une immersion dans une mémoire collective unique. Le Moussem des fiançailles et le Festival des musiques des cimes ne sont pas qu’une curiosité touristique, mais un symbole : celui d’un Maroc qui chérit ses racines tout en regardant vers l’avenir.