C’est simple comme bonjour : récupérez les pelures d’oignons dorés, rouges ou rosés, rincez-les, et hop, direction la casserole !

Une poignée de peaux dans 2 litres d’eau avec une carotte, une branche de céleri, quelques grains de poivre et un bouquet garni, et vous obtenez un bouillon ambré, parfumé et naturellement sucré. Idéal pour vos soupes, couscous ou risottos automnaux.

Envie de douceur après un repas copieux ? Faites frémir vos pelures dans de l’eau et obtenez une infusion délicate, parfaite pour réchauffer vos soirées fraîchement automnales ou soulager un petit mal de gorge.

Et pour ceux qui aiment les touches visuelles, quelques pelures dans l’eau de cuisson du riz donnent une teinte dorée ultra-appétissante, sans aucun colorant artificiel.

La peau d’oignon n’est pas qu’un colorant naturel : elle apporte du goût et de la chaleur à vos plats mijotés. Un pot-au-feu, un velouté de courge ou un tajine marocain ?

Glissez-y quelques pelures, et vos recettes prennent une dimension nouvelle.

Au Maroc, où les oignons sont rois des souks et des cuisines de quartier, récupérer ces pelures devient un geste simple, économique et durable. En plus, fini le gaspillage inutile et bonjour le geste pratique qui fait du bien à la planète et à votre porte-monnaie.

Ces fines enveloppes regorgent d’antioxydants et de fibres souvent oubliés. Les intégrer dans vos plats, c’est améliorer la valeur nutritive de vos repas sans effort.

Petit bonus : votre cuisine devient plus créative, plus responsable et pleine de surprises gustatives. Les longues soirées d’octobre sont le moment idéal pour tester toutes ces astuces et révéler le potentiel de chaque pelure d’oignon dans vos plats marocains.

Alors, la prochaine fois que vous épluchez un oignon, rappelez-vous : la magie est dans la peau… littéralement !