Un tournant artistique dans la carrière de Lakhmari
Dans un geste artistique audacieux, le réalisateur marocain Nour-Eddine Lakhmari dévoile son nouveau film Mira, un projet qui représente une rupture avec son parcours cinématographique antérieur.
Présenté pour la première fois en compétition officielle au Tallinn Black Nights Film Festival en Estonie, le 18 novembre dernier, le film raconte l'histoire d'une jeune fille de treize ans qui se bat pour sa liberté au sein d'une nature accueillante, tout en affrontant une société conservatrice qui étouffe ses aspirations. Lakhmari choisit de filmer la forêt, les oiseaux et le vent comme symboles puissants du désir d’émancipation, transformant des éléments naturels en métaphores d'une quête existentielle.
Présenté pour la première fois en compétition officielle au Tallinn Black Nights Film Festival en Estonie, le 18 novembre dernier, le film raconte l'histoire d'une jeune fille de treize ans qui se bat pour sa liberté au sein d'une nature accueillante, tout en affrontant une société conservatrice qui étouffe ses aspirations. Lakhmari choisit de filmer la forêt, les oiseaux et le vent comme symboles puissants du désir d’émancipation, transformant des éléments naturels en métaphores d'une quête existentielle.
Une exploration visuelle et émotionnelle
Mira a été salué par la critique pour sa représentation poignante d'un camp de réfugiés et pour sa capacité à allier l'univers de l'enfance à des thématiques sérieuses. Le réalisateur utilise la lumière naturelle pour créer une identité visuelle épurée, instaurant un rythme méditatif basé sur le silence et la suggestion.
Le jeu des acteurs a également été fortement apprécié, témoignant d'une expérience cinématographique aboutie tant sur le plan de l’interprétation que de la construction visuelle et symbolique.
Avec ce film, Lakhmari confirme son évolution artistique, abandonnant les décors urbains de ses précédentes œuvres comme Casanegra, Zéro, et Burn Out pour embrasser un récit plus poétique, où la féminité devient un symbole de résistance face à un monde aliénant.
Le jeu des acteurs a également été fortement apprécié, témoignant d'une expérience cinématographique aboutie tant sur le plan de l’interprétation que de la construction visuelle et symbolique.
Avec ce film, Lakhmari confirme son évolution artistique, abandonnant les décors urbains de ses précédentes œuvres comme Casanegra, Zéro, et Burn Out pour embrasser un récit plus poétique, où la féminité devient un symbole de résistance face à un monde aliénant.












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