Par Abdelghani El Arrasse
Le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à se prononcer sur une résolution historique présentée par les États-Unis, consacrant la proposition marocaine d’autonomie comme base principale et réaliste de la solution politique au Sahara.
Le vote, initialement prévu ce 30 octobre, a été reporté de vingt-quatre heures, mais l’issue ne semble faire aucun doute : le Maroc s’avance vers une victoire diplomatique majeure.
Cette résolution, fruit d’un long travail de concertation entre Washington et plusieurs capitales alliées, marque un tournant dans le traitement du dossier.
Elle met fin, de manière claire, à l’ère des ambiguïtés et des faux équilibres : le plan marocain de 2007 devient la référence unique des futures négociations, tandis que l’option du « référendum d’autodétermination » est désormais reléguée aux archives de la diplomatie onusienne.
Le texte qualifie la proposition marocaine de « sérieuse, crédible et réaliste », et appelle toutes les parties à s’engager dans un nouveau cycle de pourparlers sous l’égide de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, Staffan de Mistura.
Sur le plan pratique, la résolution prévoit également la prolongation du mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2026, afin de maintenir la présence onusienne comme cadre de stabilité et d’appui au processus politique.
Elle charge le Secrétaire général de présenter des rapports périodiques tous les six mois, démontrant la volonté de la communauté internationale de suivre de près la mise en œuvre de ce nouveau cadre.
Pour le Maroc, il s’agit d’un succès diplomatique incontestable.
Le texte renforce sa position d’acteur de paix et de stabilité régionale, et marginalise le discours figé du Front Polisario, soutenu par un régime algérien de plus en plus isolé.
Le fait que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité – les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine – convergent vers un consensus sans veto attendu, traduit la solidité de la ligne diplomatique marocaine et la reconnaissance de sa légitimité historique et juridique sur le Sahara.
Ce vote du 31 octobre devrait ainsi sceller une étape déterminante : la reconnaissance internationale du plan d’autonomie marocain comme solution unique, pragmatique et définitive.
Il ouvre la voie à une nouvelle ère, celle d’un Sahara marocain pleinement intégré dans la dynamique nationale, soutenu par la communauté internationale et engagé sur la voie du développement durable.
Le Maroc n’attend pas une victoire symbolique, mais la confirmation officielle d’un virage diplomatique mondial.
Aujourd'hui, à New York, c’est bien plus qu’un vote qui se jouera : c’est la validation d’un projet de paix, de stabilité et de confiance dans un royaume qui a su transformer un différend régional en opportunité d’unité nationale et de rayonnement international.












L'accueil



Guterres snob Attaf à Luanda : l'ONU rompt avec l'impolitesse algérienne sur le Sahara












