Osama Krayem, jihadiste suédois déjà condamné à 30 ans de prison en France pour complicité dans les attentats de Paris en 2015, vient d'écoper d'une peine à perpétuité. C'est pour sa participation à l'assassinat brutal du pilote jordanien Maaz al-Kassasbeh, capturé et brûlé vif par l'organisation État islamique (Daesh) en 2015. La sentence a été prononcée ce 1er août 2025 par un tribunal en Belgique, où Krayem purgeait déjà une peine pour les attentats de Bruxelles.

Au départ, Krayem, 31 ans, d'origine syro-palestinienne, avait rejoint Daesh en Syrie en 2014. Il a été impliqué dans l'exécution de Maaz al-Kassasbeh, un pilote de l'armée jordanienne abattu lors d'une mission contre Daesh. Capturé vivant, al-Kassasbeh a été enfermé dans une cage, aspergé d'essence et brûlé vif – une vidéo horrible diffusée par les terroristes pour semer la terreur. Krayem, selon les preuves, a aidé à préparer cette atrocité, filmée près de Raqqa. Arrêté en 2016 en Belgique, il a été jugé pour Paris (où il a aidé les assaillants du Bataclan et du Stade de France) et Bruxelles (attentats à l'aéroport et au métro, 32 morts). Cette nouvelle condamnation à perpétuité s'ajoute, rendant toute libération improbable. Les juges ont souligné son rôle actif dans les crimes de Daesh, sans remords exprimé.

Globalement, c'est un rappel que la justice traque encore les horreurs de Daesh, qui a semé la mort de l'Irak à l'Europe, tuant des milliers. Ça renforce la lutte antiterroriste internationale, avec des pays comme la Jordanie et la France qui coopèrent pour punir les responsables. Pour nous au Maroc, c'est proche : notre pays a subi des attentats comme celui de Marrakech en 2011, et nos forces de sécurité, comme le BCIJ, démantèlent des cellules Daesh régulièrement. Pense à nos jeunes qui pourraient être tentés par la radicalisation – cette sentence montre que personne n'échappe à la loi, comme un avertissement dans nos cafés du coin où on discute de l'actualité. Ça touche aussi notre solidarité avec la Jordanie, pays frère, et renforce notre vigilance face aux menaces qui traversent la Méditerranée.

Par ailleurs, sur les réseaux, des familles de victimes tweetent : "Enfin, la perpétuité pour ce monstre." Des célébrités comme l'acteur jordanien Ali Suliman a partagé : "Paix à Maaz, honte éternelle aux bourreaux." Des témoins de l'époque, comme des rescapés syriens, confient : "Ça ne ramènera pas les morts, mais ça ferme un chapitre." En Europe, des associations anti-terrorisme applaudissent, tandis que des défenseurs des droits humains notent l'absence d'appel possible.