Livre de Adnane Benchakroun à feuilleter sans modération ou à télécharger ci-dessous
Pourquoi j’ai écrit ce livre, et pourquoi j’ai convoqué la contradiction
Je m'appelle Adnane Benchakroun. Je suis un senior marocain, aujourd'hui à la retraite, après une vie pleine de défis, de projets, de réussites et d’erreurs. Et si j’ai écrit ce livre, ce n’est pas pour donner des leçons. C’est peut-être, au fond, pour poser les questions que je n’ai pas osé me poser plus tôt.
Le silence intérieur, je l’ai longtemps cherché. Je l’ai cru possible. Puis je l’ai cru naïf. Aujourd’hui, je le pense nécessaire — mais jamais suffisant. Dans un monde où tout le monde parle trop, juge trop vite, et s’évalue en permanence à l’aune du regard d’autrui, il me semblait utile d’offrir à la jeunesse marocaine un petit espace de calme. Un souffle. Un refuge. Un miroir qui ne déforme pas.
Ce livre, je l’ai imaginé comme un cadeau. Une main tendue aux jeunes qui entrent dans la vie professionnelle, souvent déboussolés, parfois en colère, parfois trop silencieux aussi. Je voulais leur dire qu’ils ont le droit de se chercher. Qu’ils ont le droit de désobéir. Qu’ils ont même le droit de ne pas plaire.
Mais très vite, j’ai compris qu’un seul regard, même bienveillant, ne suffisait pas. Il manquait quelque chose. Ou plutôt… quelqu’un. Il manquait le doute.
C’est pourquoi j’ai fait appel, chapitre après chapitre, à une voix supplémentaire. Celle de l’avocat du diable. Ce personnage, que j’ai inventé mais que je respecte profondément, n’est ni cynique ni hostile. Il est là pour contrarier, pas pour casser. Pour compléter, pas pour contredire gratuitement. Il m’a accompagné tout au long de ce projet comme une sorte d’ami invisible — celui qui ne dit jamais oui tout de suite, celui qui soupèse, qui doute, qui met en garde.
Car je crois sincèrement que la pensée n’avance que lorsqu’elle se heurte à d’autres pensées. Il faut friction pour faire jaillir l’étincelle. Il faut la contradiction pour affûter ses convictions. Dans un monde saturé de certitudes faciles, j’ai voulu faire de l’incertitude un outil de lucidité.
L’avocat du diable rappelle ici que tout conseil, même plein de sagesse, mérite d’être questionné. Que le silence intérieur peut être doux… mais aussi paralysant. Que la pensée positive peut éclairer… ou aveugler. Que se libérer des jugements est noble… mais parfois illusoire. Et que l’inspiration, si elle devient pression, perd son pouvoir libérateur.
Ce préambule est donc une invitation. Une invitation à lire ce livre non pas comme une vérité à avaler, mais comme un débat à prolonger. Si vous vous retrouvez dans certaines pages, tant mieux. Si vous êtes en désaccord avec d’autres, tant mieux aussi. Car c’est peut-être dans ce frottement que naîtra votre propre chemin intérieur.
Je vous laisse donc avec ce double regard. Le mien, et celui que j’ai convoqué pour mieux me contester. Car je ne cherche pas à convaincre. Je cherche à ouvrir.
Le silence intérieur, je l’ai longtemps cherché. Je l’ai cru possible. Puis je l’ai cru naïf. Aujourd’hui, je le pense nécessaire — mais jamais suffisant. Dans un monde où tout le monde parle trop, juge trop vite, et s’évalue en permanence à l’aune du regard d’autrui, il me semblait utile d’offrir à la jeunesse marocaine un petit espace de calme. Un souffle. Un refuge. Un miroir qui ne déforme pas.
Ce livre, je l’ai imaginé comme un cadeau. Une main tendue aux jeunes qui entrent dans la vie professionnelle, souvent déboussolés, parfois en colère, parfois trop silencieux aussi. Je voulais leur dire qu’ils ont le droit de se chercher. Qu’ils ont le droit de désobéir. Qu’ils ont même le droit de ne pas plaire.
Mais très vite, j’ai compris qu’un seul regard, même bienveillant, ne suffisait pas. Il manquait quelque chose. Ou plutôt… quelqu’un. Il manquait le doute.
C’est pourquoi j’ai fait appel, chapitre après chapitre, à une voix supplémentaire. Celle de l’avocat du diable. Ce personnage, que j’ai inventé mais que je respecte profondément, n’est ni cynique ni hostile. Il est là pour contrarier, pas pour casser. Pour compléter, pas pour contredire gratuitement. Il m’a accompagné tout au long de ce projet comme une sorte d’ami invisible — celui qui ne dit jamais oui tout de suite, celui qui soupèse, qui doute, qui met en garde.
Car je crois sincèrement que la pensée n’avance que lorsqu’elle se heurte à d’autres pensées. Il faut friction pour faire jaillir l’étincelle. Il faut la contradiction pour affûter ses convictions. Dans un monde saturé de certitudes faciles, j’ai voulu faire de l’incertitude un outil de lucidité.
L’avocat du diable rappelle ici que tout conseil, même plein de sagesse, mérite d’être questionné. Que le silence intérieur peut être doux… mais aussi paralysant. Que la pensée positive peut éclairer… ou aveugler. Que se libérer des jugements est noble… mais parfois illusoire. Et que l’inspiration, si elle devient pression, perd son pouvoir libérateur.
Ce préambule est donc une invitation. Une invitation à lire ce livre non pas comme une vérité à avaler, mais comme un débat à prolonger. Si vous vous retrouvez dans certaines pages, tant mieux. Si vous êtes en désaccord avec d’autres, tant mieux aussi. Car c’est peut-être dans ce frottement que naîtra votre propre chemin intérieur.
Je vous laisse donc avec ce double regard. Le mien, et celui que j’ai convoqué pour mieux me contester. Car je ne cherche pas à convaincre. Je cherche à ouvrir.
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Débat - Podcast : les chroniqueurs de la Web Radio débattent des idées contenues dans ce livre à travers ses questions :
1. Quel est le thème principal du livre "Et si le silence intérieur..." d'Adnane Benchakroun ?
2. Pourquoi l'auteur a-t-il choisi de "convoquer la contradiction" en incluant un "avocat du diable" dans son livre ?
3. Comment les jugements des autres affectent-ils la jeunesse marocaine, selon le livre ?
4. Qu'est-ce que la voix intérieure et comment peut-elle être abordée ?
5. Quelles sont certaines des stratégies proposées dans le livre pour se libérer du regard extérieur ?
6. En quoi consiste la construction de sa propre identité, selon le livre ?
7. Quelles pratiques sont suggérées pour un silence intérieur durable ?
8. Quelle est la vision de l'auteur pour l'avenir de la jeunesse marocaine en ce qui concerne les jugements ?
2. Pourquoi l'auteur a-t-il choisi de "convoquer la contradiction" en incluant un "avocat du diable" dans son livre ?
3. Comment les jugements des autres affectent-ils la jeunesse marocaine, selon le livre ?
4. Qu'est-ce que la voix intérieure et comment peut-elle être abordée ?
5. Quelles sont certaines des stratégies proposées dans le livre pour se libérer du regard extérieur ?
6. En quoi consiste la construction de sa propre identité, selon le livre ?
7. Quelles pratiques sont suggérées pour un silence intérieur durable ?
8. Quelle est la vision de l'auteur pour l'avenir de la jeunesse marocaine en ce qui concerne les jugements ?












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