C’est officiel : le Maroc s’impose une fois de plus comme une terre fertile de créativité littéraire. Pour la 11e édition du prestigieux Prix Katara du roman arabe, pas moins de 15 œuvres marocaines ont été sélectionnées, couvrant un éventail impressionnant de catégories, allant des romans publiés et non publiés aux essais historiques, en passant par la littérature jeunesse et les critiques littéraires.  

Le Prix Katara, organisé par la Fondation générale du village culturel de Katara au Qatar, est une véritable rampe de lancement pour les auteurs du monde arabe. Cette année, deux romans marocains se démarquent dans la catégorie des œuvres non publiées : « Oum El Kerdane » de Zain Al Abidin Al Kantawi et « Laânat Al Obour » de Karim Fares. Ces récits, encore inédits, promettent de captiver les lecteurs par leur originalité et leur profondeur.  

Un zoom sur la diversité littéraire marocaine

La richesse de la participation marocaine ne s’arrête pas là. Dans la catégorie des romans publiés, deux autres œuvres marocaines, « Madinat Al Azal » de Chakib Abdelhamid et « Le Pont d’Enno’maniya » d’Abdennour Mezzine, figurent parmi les 18 finalistes. Ces romans, déjà salués par la critique, explorent des thématiques aussi variées que l’identité, la mémoire et les relations humaines.  

La littérature jeunesse, souvent sous-estimée, brille également grâce à des auteurs comme Aïcha Bennani, avec son livre « Les héros de la lumière », ou encore Mohamed El Amrani et Naïma Fenno, qui apportent une touche de magie et de réflexion aux jeunes lecteurs.  

Et ce n’est pas tout : dans la catégorie des critiques littéraires, six études marocaines se penchent sur des sujets aussi pointus que la rhétorique du roman arabe ou encore les récits d’émotions. Des noms comme Rachid El Khediri et Abdelaziz Bannar témoignent de l’effervescence intellectuelle qui anime la scène littéraire marocaine.  

Enfin, côté essais historiques, les ouvrages « Sur les traces d’Idriss le Grand » d’Idriss Naïmi et « Le Saint : l’histoire d’André Filoder Mar » de Khalid Boudrif viennent enrichir un domaine souvent dominé par les récits classiques.  

Réception et échos : le Maroc applaudi sur tous les fronts**  

Sur les réseaux sociaux, les lecteurs marocains ne cachent pas leur fierté. « C’est une belle vitrine pour nos auteurs », commente un internaute sur X.  

Un rendez-vous littéraire incontournable

Alors, faut-il lire, soutenir ou simplement célébrer ces œuvres marocaines sélectionnées pour Katara ? La réponse est un grand oui. Que vous soyez passionné de romans, curieux de découvrir des essais historiques ou amateur de littérature jeunesse, cette sélection offre une richesse et une diversité qui reflètent l’âme du Maroc.