Le crash silencieux : quand la technique se heurte à l’économie
L’IA n’est pas seulement une prouesse technologique, c’est surtout une industrie extrêmement coûteuse énergétiquement, financièrement, matériellement.
Chaque itération de modèles géants demande : des milliards en serveurs et en puces de calcul, des data centers gigantesques, des infrastructures énergétiques dédiées, des coûts d’exploitation exponentiels.
Quand le PDG d’IBM affirme publiquement que « cette trajectoire n’est plus soutenable », il ne fait que confirmer ce que mes analyses annoncent depuis longtemps : la croissance infinie des modèles est une impasse macroéconomique.
Ce que j’ai écrit depuis trois ans : une IA frugale, locale et souveraine
Dans L’intelligence artificielle au Maroc, j’ai défendu une thèse simple et solide : Le Maroc n’a ni l’intérêt ni la capacité de courir derrière l’IA XXL.
Son destin se joue dans une IA frugale, sobre, éthique et souveraine.
Pourquoi le temps me donne raison
Ma vision était en avance : lucidité avant fascination, réalisme avant démesure, stratégie avant spectacle.
Le Maroc, pays-pilote de la sobriété intelligente :
Le Maroc n’a pas besoin d’un méga-data center au coût astronomique. Il a besoin d’un écosystème d’IA frugale, capable de traiter des données locales, entraîner des modèles hybrides et spécialisés, développer des solutions en santé, éducation, agriculture, justice, emploi, garantir la souveraineté informationnelle, réduire la fracture numérique.
L’histoire de l’IA n’est pas celle de la puissance brute.
Aujourd’hui, les plus grands patrons de la tech confirment une évidence : il faut revenir à la raison. Et cette raison, le Maroc la porte déjà.
Par Dr Az-Eddine Bennani












L'accueil




Le Maroc ausculté par la Banque Mondiale : du Doing-Business au Business -Ready












