Selon des éléments communiqués lors de la cérémonie, le MoU couvre plusieurs axes stratégiques: montée en compétences (programmes de formation avancée pour data scientists et ingénieurs publics), soutien aux start-up locales (accès privilégié aux modèles ouverts de Mistral, crédits d’inférence et mentorat), expérimentation réglementaire via un “sandbox” encadré par la CNDP, et évaluation de la mise à disposition d’infrastructures de calcul hybride combinant centres de données nationaux et services cloud européens conformes au RGPD.

L’initiative s’inscrit dans l’ambition marocaine de positionner le Royaume comme passerelle numérique Afrique–Europe et de renforcer la confiance dans l’usage de l’IA dans les services publics (santé, agriculture intelligente, justice administrative, traduction automatique des services multilingues). Pour Mistral AI, l’accord offre un terrain d’adoption dans un marché francophone élargi et l’opportunité de démontrer la viabilité de modèles ouverts combinés à des couches d’orchestration sécurisées, dans un contexte de concurrence accrue des acteurs américains et asiatiques.

La CNDP devrait jouer un rôle central dans la définition de cadres de minimisation, d’anonymisation et de traçabilité des données d’entraînement. Un comité de pilotage mixte, doté d’indicateurs trimestriels (talents formés, projets pilotes, impact économique), devra traduire les orientations en réalisations opérationnelles. Mesures concrètes.