D'après le même rapport, dont les données ont été divulguées par le journal Asharq Business, l'économie marocaine pourrait bénéficier d'un apport compris entre 850 millions et 1,2 milliard de dollars si un tiers des matchs de la Coupe du Monde 2030, soit 104 matchs, étaient organisés dans les stades du Royaume, générant ainsi entre 25 et 104 millions de dollars par match.

Six villes au Maroc ont été provisionnellement désignées pour accueillir la phase finale de la Coupe du Monde 2030, à savoir Agadir, Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès et Tanger. Cependant, cette décision est en attente de confirmation définitive après un accord entre les parties espagnole, portugaise et marocaine concernant la répartition géographique et numérique des matchs pour le Mondial 2030. Il est à noter que le Portugal s'est retiré de la course à l'organisation de la finale de la Coupe du Monde, faute d'un stade d'une capacité de 80 000 spectateurs et en raison du manque de volonté de l'État à investir dans la construction ou l'agrandissement des stades. Ainsi, la compétition pour accueillir le match le plus important du Mondial se joue entre le Maroc et l'Espagne.

La déclaration d'intention, dans le cadre de la candidature conjointe Maroc-Espagne-Portugal pour l'organisation de la Coupe du Monde 2030 de football, a été signée à la fin d'octobre dernier au Complexe Mohammed VI de Football à Salé, entre la Fédération Royale Marocaine de Football et ses homologues portugaise et espagnole.

Le conseil de la FIFA avait décidé, le 4 octobre, à l'unanimité, de sélectionner le dossier Maroc-Espagne-Portugal comme candidature unique pour l'organisation de la Coupe du Monde 2030 de football.