La justice française a décidé, jeudi, de rouvrir le dossier d’Omar Raddad, ce jardinier marocain condamné, puis gracié sans jamais être innocenté, pour le meurtre en 1991 de son employeuse Ghislaine Marchal. Vingt-sept ans après sa condamnation, la justice a ordonné un complément d’information, première étape vers une éventuelle révision du procès.
Mais cette grâce n’a pas annulé la condamnation et n’a pas innocenté le jardinier marocain qui a toujours clamé ne pas être l’auteur de ce meurtre.
S’appuyant sur un rapport révélé par le journal Le Monde, la défense du jardinier marocain avait déposé, en juin dernier, au palais de justice de Paris, une demande de révision du procès, une procédure exceptionnelle en France.
« Cette décision est un pas vers la révision », a déclaré l’avocate d’Omar Raddad, Sylvie Noachovitch. « La bataille n’est pas terminée », a-t-elle lancé devant la presse.Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, Omar Raddad avait bénéficié d’une grâce partielle du président Jacques Chirac, puis d’une libération conditionnelle en 1998.
Mais cette grâce n’a pas annulé la condamnation et n’a pas innocenté le jardinier marocain qui a toujours clamé ne pas être l’auteur de ce meurtre.
S’appuyant sur un rapport révélé par le journal Le Monde, la défense du jardinier marocain avait déposé, en juin dernier, au palais de justice de Paris, une demande de révision du procès, une procédure exceptionnelle en France.