Dans mes écrits récents sur le danger des faux éclaireurs, j’ai souligné une dérive préoccupante :
Cette confusion cognitive rejoint les inquiétudes exprimées par le Pr. Naji : mal encadrée, mal expliquée, mal gouvernée, l’IA peut devenir une pénance, non par sa nature, mais par ceux qui en détournent le sens ou la maîtrisent mal.
En revanche, je diverge avec l’idée d’associer l’IA aux morts ou aux mémoires sacrées. Notre récit national doit rester un espace de respect, de transmission humaine et de continuité historique.
L’IA ne doit ni parler pour nos ancêtres, ni les simuler, ni être convoquée pour représenter les disparus. Laissons-les en paix là où ils sont, dans le cœur de ceux qui les ont connus et dans l’histoire de notre pays.
Sur le plan épistémologique, tel que développé dans mes ouvrages, l’IA ne constitue jamais un sujet autonome :
À ce titre, elle doit être considérée comme un facteur contributif au développement économique et social, et non comme un enjeu identitaire ou comme une menace civilisationnelle.
Ainsi, tout en reconnaissant la pertinence de l’alerte du Pr. Jamal Eddine Naji sur la nécessité de reconstruire un récit national cohérent et mobilisateur, j’affirme que l’IA doit être abordée non comme un mythe ou un péril, mais comme un instrument : un outil au service de la souveraineté cognitive, culturelle et technologique du Maroc, lorsqu’elle est pensée avec rigueur, vigilance et connaissance.
Par Dr Az-Eddine Bennani












L'accueil




Experts et Anciens Ministres à Nouakchott : vers l’éveil de la conscience maghrébine !












